La crise sanitaire a impacté la majorité des secteurs économiques. L’immobilier n’a pas été épargné, à l’exception du segment du luxe. De la capitale aux lieux de villégiature en montagne ou en bord de mer, les biens très haut de gamme trouvent preneurs auprès des étrangers et des Français à un prix au mètre carré dépassant parfois les 15 000 euros. L’immobilier du luxe résiste mieux à la crise que la Bourse Dans un contexte de crise économique dû à la pandémie de Covid-19, la pierre reste une valeur sûre pour les épargnants à la recherche d’un bon placement. Elle attire d’autant plus les investisseurs que la Bourse reste très volatile et peut plonger brutalement, comme en mars, avec une chute de 15 % pour le CAC 40. Important L’immobilier de prestige se montre plus résistant aux fluctuations économiques. Même en matière de prix, alors que le reste du marché enregistre un ralentissement du mouvement haussier, les biens très haut de gamme continuent à bien se vendre. Il est courant de voir des offres avec un prix au mètre carré supérieur à 15 000 euros. Dans les quartiers les plus demandés, comme le XIe arrondissement de Paris, la moyenne est proche des 20 000 euros. Par exemple, les 100 m² d’un bel appartement haussmannien situé à proximité du jardin du Luxembourg coûtent près de 2 millions d’euros. Les clients français sont plus nombreux Important La raréfaction des clients étrangers ne freine pas la tendance. En effet, les Français aussi s’intéressent aux biens spacieux après avoir passé huit semaines en confinement. Or, sur le segment du luxe, il est possible de trouver des logements ayant une superficie et une hauteur sous plafond importantes, et éventuellement, une pièce pouvant être aménagée en bureau pour le télétravail. Par ailleurs, ils disposent également d’une terrasse ou d’un espace extérieur, particulièrement plébiscité. Le marché des résidences secondaires a également bénéficié de la généralisation du travail à distance. De plus en plus de ménages aisés achètent un logement dans les stations balnéaires ou de ski ou à la campagne afin de pouvoir travailler tout en profitant d’un environnement agréable. De plus, ils peuvent encore décrocher des taux d’intérêt très intéressants aux accédants comme aux porteurs d’un projet d’investissement locatif. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, Les banques accordent des prêts immobiliers sur 20 ans à 0,91 % aux emprunteurs justifiant de revenus élevés.