Dans l’Essonne, et comme un peu partout en France, la baisse de prix pressentie par de nombreux analystes suite à la crise sanitaire n’a pas eu lieu. Depuis la levée du confinement, les prix ont poursuivi leur envolée, une situation qui convient à ceux qui ont un bien à vendre, un peu moins à ceux qui projettent d’en acheter. Dans la région francilienne, l’Essonne reste le département le plus accessible L’Essonne n’a donc pas fait exception et a vu ses prix immobiliers poursuivre leur mouvement à la hausse au sortir du confinement. Important Néanmoins, le département constitue toujours une opportunité intéressante pour ceux qui projettent de déménager puisque, malgré la flambée du coût de la pierre, le prix moyen du mètre carré y demeure le moins élevé de la région francilienne. Pour un appartement, il est encore possible d’y trouver un bien proposé à un prix de 2 987 euros le mètre carré. Plus étonnant encore, le mètre carré se négocie autour des 2 856 euros pour les maisons individuelles. À titre de comparaison, à Paris intramuros, un appartement n’est accessible qu’à partir de 10 607 euros/m². Pour devenir propriétaire d’une maison, il faut débourser jusqu’à 11 262 euros le mètre carré. La Seine-et-Marne affiche un prix plus abordable pour les maisons individuelles puisqu’il est possible d’en acquérir pour 2 348 euros le mètre carré ; mais le département ne peut pas se targuer d’être le moins cher puisque le prix d’un appartement y est de 3 042 euros. Le souhait des citadins de fuir la ville profite au marché immobilier en périphérie Quand un bien est très convoité, inévitablement, son prix se met à augmenter. Les citadins qui ont exprimé leur envie de s’éloigner des centres-villes et de s’établir dans des secteurs plus reculés ont, bien malgré eux, fait flamber les prix dans les villes situées en périphérie de la capitale. De ce fait, bon nombre de ces projets ne vont pas pouvoir se concrétiser. En plus de la hausse des prix, les porteurs de projet se heurtent au durcissement des conditions d’octroi de prêt, tel qu’il a été recommandé par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Bien avant la crise sanitaire, le régulateur s’est inquiété du taux d’endettement croissant des ménages et a sommé les organismes de crédit de refermer un peu les robinets des crédits.