Le nombre de ventes de logements anciens a largement dépassé les prévisions cette année. Ce marché a été particulièrement dynamique, et les transactions pourraient atteindre des chiffres record. Ce succès de l’ancien s’explique par la valeur des biens qui croît rapidement, mais également par les taux immobiliers qui continuent de se maintenir à des niveaux historiquement bas. L’ancien a la cote malgré la hausse des prix Les prévisions ont tablé sur une baisse ou une stagnation du marché en 2018. Pourtant, les ventes dans l’immobilier ancien ont progressé, avec une augmentation qui frôle les +6 % au troisième trimestre. Les transactions ont de fortes chances de franchir le cap du million à la fin de l’année. Cela fait trois ans que ce marché affiche une si belle santé. Ainsi, la flambée des prix ne semble pas décourager les futurs acquéreurs. Au troisième trimestre, la hausse moyenne était de +2,5 %, selon les réseaux d’agences nationales. Cela n’a pas freiné l’ardeur des acheteurs, qui voulaient profiter des taux bas. En effet, bon nombre d’entre eux ont conclu des transactions dans de brefs délais, de peur que le coût des emprunts ne reparte brusquement à la hausse. Pour beaucoup de Français, l’immobilier représente un placement prisé. Le nombre de personnes ayant décidé d’investir en locatif a progressé de +20 % par rapport à l’année dernière. L’ancien, dont la valeur augmente rapidement, reste un choix privilégié. Les primo-accédants misent également sur ce type de bien, et ceux-ci constituent aujourd’hui 46 % des acquéreurs. À Paris, les ventes accusent une baisse exceptionnelle Contrairement au reste de la France, les ventes dans l’ancien ont diminué dans la Capitale. Les agences ont ainsi enregistré une baisse de 5 % sur une année. Il faut dire que les prix se situent largement au-dessus de la moyenne de l’Hexagone. Le mètre carré dépasse aisément des 10 000 € dans plusieurs arrondissements, contre une moyenne nationale d’environ 2540 € au troisième trimestre. Ces prix stratosphériques s’observent notamment dans le centre et la petite couronne. La hausse de plus de +6,5 % au troisième trimestre a encore alourdi le coût du mètre carré. Néanmoins, Paris reste un cas isolé. Au niveau national, le marché devrait se stabiliser en 2019, contrairement aux prévisions qui ont annoncé un recul des activités.