Dans plusieurs pays d’Europe, incluant de nombreuses villes françaises, les prix des biens immobiliers sont orientés à la hausse. Néanmoins, de manière générale, les conditions du marché sont favorables aux candidats à l’accession à la propriété. La faiblesse des taux d’intérêt est d’ailleurs l’un des piliers d’un secteur toujours dynamique. Hausse des prix immobiliers dans la plupart des capitales européennes Une récente enquête réalisée par un réseau d’agences immobilières révèle que dans 11 pays, la conjoncture de l’immobilier résidentiel est propice à la concrétisation d’un projet d’acquisition. La France ne fait pas exception, l’évolution étant similaire à celle observée chez les voisins. Comme dans sept autres capitales, les logements à Paris coûtent de plus en plus cher. Atteignant 8 716 euros en 2017, le prix au mètre carré (contre une moyenne nationale de 2 550 euros/m²) y a même grimpé à 9 620 euros au cours des premiers mois de 2018 d’après le baromètre LPI-SeLoger. Trois grandes métropoles d’Europe se distinguent, avec des prix en baisse : Ankara, Bruxelles et Stockholm, mais les niveaux de prix y sont particulièrement élevés avec 8 378 par m² alors que la moyenne en Suède n’est que de 3 280 euros/m². D’ici la fin de l’année, les professionnels de l’immobilier en France anticipent une nouvelle augmentation des prix, au contraire des Suédois et des Tchèques. Stabilité des taux à des niveaux très bas dans toute l’Europe Les acheteurs et investisseurs immobiliers français bénéficient de conditions d’emprunt très attractives, il suffit d’effectuer une simulation de prêt immobilier pour le constater. Mais ils ne sont pas les seuls. Important La majorité des gouvernements appliquent en effet des politiques économique, budgétaire et monétaire assez similaires. Bien que le climat général sur l’ensemble du continent soit favorable, les pratiques peuvent varier notablement d’un pays à l’autre. Ainsi, les Bulgares peuvent décrocher un taux de 4,1 % pour un prêt sur 20 à 25 ans. En comparaison, pour un crédit 10 ans, en Turquie, spécialiste des durées courtes, le taux n’est que de 1,2 %. En la matière, les acteurs du marché tablent sur une remontée d’ici la fin de l’année en France. Les taux en Belgique et en République tchèque devraient suivre cette tendance. En revanche, les prévisions pour l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, et la Suisse sont en faveur d’une stabilité.