2007 a été une année faste pour le marché immobilier avec un peu plus de 900 000 transactions enregistrées. Le secteur a en effet été soutenu par des taux d’intérêt historiquement bas et des aides d’accession à la propriété importantes. La hausse de la demande a entrainé une augmentation des prix qui n’a pas été identique sur l’ensemble du territoire. Sans surprise, ce sont les grandes agglomérations comme Paris, Bordeaux ou Nantes, qui ont été les plus touchées. Une hausse moins importante dans le neuf que dans l’ancien Tous les chiffres le montrent, l’immobilier neuf n’a pas subi la même envolée des prix que l’ancien. Jusqu’alors, l’achat d’un bien neuf permettait de bénéficier de nombreuses aides comme le prêt à taux zéro, le dispositif Anah, la Loi Pinel et autres subventions gouvernementales. Important Cependant, depuis quelque temps, ces aides ont sensiblement été revues à la baisse, ce qui joue un grand rôle dans ce constat. De plus, le prix d’achat d’un bien ancien est toujours moins élevé et avec un pouvoir d’achat qui a diminué depuis de nombreuses années, les particuliers ont fait leur choix en fonction de leurs moyens. Dans certaines villes moyennes, les prix ont même reculé comme à Tours, à Angers ou à Besançon. Bon à savoir : Pour évaluer votre capacité d’emprunt et connaître le type de biens auquel vous pouvez prétendre, vous pouvez recourir à notre outil de simulation de prêt immobilier. Les paramètres expliquant ces évolutions Le dispositif PTZ (prêt à taux zéro) qui est une aide pour l’accession à la propriété a joué un rôle important dans la hausse du nombre de transactions. En effet, ce coup de pouce financier a permis à de nombreux ménages de bénéficier d’une somme plus conséquente pour effectuer un achat immobilier. Vu que le montant obtenu avec ce dispositif peut être utilisé comme un apport personnel, les ménages à bas revenus et ne possédant pas beaucoup d’économies ont ainsi pu souscrire des crédits conséquents. Les dernières évolutions législatives ont revu à la baisse les plafonds et les conditions pour accéder à ces subventions, notamment pour les zones détendues et dans le neuf. Ainsi, le pouvoir d’achat des ménages s’est sensiblement réduit, même s’il est toujours soutenu par des taux d’intérêt très attractifs. La durée moyenne des crédits s’est donc allongée, ce qui permet de compenser ces pertes.