En 2018, le gouvernement a lancé un grand nombre de réformes dans différents domaines. Concernant le secteur de l’immobilier, il a prolongé le prêt à taux zéro et la loi Pinel qui sont deux dispositifs permettant de soutenir l’acquisition. Il y a également eu la fin de l’ISF qui a été remplacé par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière). Les conséquences de la création de l’IFI sont peu visibles L’impôt sur la fortune sera donc désormais basé uniquement sur le patrimoine immobilier, hors bureaux professionnels. En outre, la résidence principale bénéficie d’un abattement de 30 % de sa valeur au 1er janvier de l’année concernée. Important Les contribuables qui constituent les deux premières tranches de l’IFI ne vont pas subir trop de variation par rapport à ce qu’ils payaient du temps de l’ISF. Par contre, investir en locatif ou acheter une résidence secondaire va devenir un peu moins intéressant et ces marchés devraient donc voir une baisse du nombre de transactions dans les prochaines années. C’est d’ailleurs déjà la tendance depuis le début 2018. Cependant, ceux qui redoutaient un mouvement important de vente de biens immobiliers constatent que ce n’est pas le cas, car les taux de rendement sont encore très attractifs par rapport aux autres placements financiers. Le PTZ et la loi Pinel Ces deux dispositifs ont joué un rôle important dans le développement du marché de l’immobilier ces dernières années. Celui-ci s’est même rarement aussi bien porté depuis longtemps. Le fait qu’ils aient été prolongés est un élément favorable pour les transactions dans le neuf. Important Par contre, ils ont été recentrés sur les zones tendues, ce qui va obligatoirement se traduire par une diminution du nombre de ventes dans les zones détendues. En effet, de nombreux ménages, ceux qui ont le moins d’économies, vont opter pour d’autres investissements, puisque les aides ne sont plus assez incitatives pour eux et les prix de vente ont également fortement augmenté. Certains professionnels tablent ainsi sur une baisse des transactions d’environ 10 % par rapport à 2017 et jusqu’à 20 % pour les deux prochaines années.