Les réformes à venir et celles qui sont déjà appliquées en matière de fiscalité ont fini par avoir raison du marché immobilier. Par ailleurs, les incertitudes créées par les différentes crises sociales n’encouragent pas non plus les Français à investir. En gros, c’est tout le secteur de la consommation qui fait les frais de l’instabilité fiscale et sociale actuelle. Des réformes fiscales qui arrivent au mauvais moment Les réformes fiscales relatives à l’immobilier (achat ou possession) prévues par le gouvernement ressemblent un peu au pavé que l’on jette dans la mare. La remontée des prix, les modifications apportées aux aides et subventions dont le prêt à taux zéro, l’APL ou encore le dispositif Pinel ont contribué au recul de l’investissement dans le logement. Important Cette régression est désormais accentuée par les annonces d’augmentation des droits de mutation et des impôts fonciers et la hausse éventuelle de la TVA sur les travaux d’entretien courant et de rénovation énergétiques. Ces réformes seront probablement appliquées pour combler le manque à gagner engendré par la suppression de la taxe d’habitation. Dans le doute, les ménages préfèrent s’abstenir de se lancer dans un projet d’achat immobilier. Par ailleurs, le malaise général causé par les manifestations sociales, notamment celles des salariés de la SNCF et d’Air France n’encouragent pas non plus les investissements. Des conséquences qui vont bien au-delà du marché immobilier Il n’y a pas que le marché du logement et les ménages qui subissent les conséquences des mauvaises nouvelles concernant la fiscalité immobilière. La plupart des secteurs qui se rapprochent de près ou de loin à ce domaine sont touchés. Pratiquement toutes les dépenses liées au logement sont impactées. Important En effet, l’annonce d’une hausse probable de la TVA des différents travaux d’amélioration des habitations aura des répercussions sur le marché des professionnels de la rénovation, de l’entretien et de la construction neuve. L’emploi dans ces activités sera lourdement impacté par le recul des investissements des ménages dans leur logement. Un ralentissement est également noté dans le secteur de la consommation et celui des services financiers. Les augmentations de prix notables en constituent les principales causes. Les Français ont nettement réduit leurs dépenses relatives à l’alcool et au tabac. Ils mangent aussi moins de viande et de poisson.