Les taux des crédits immobiliers ne cessent de dégringoler

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 18 juillet 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 18 juillet 2018 10:59 par la Rédaction Meilleurtaux

Bonne nouvelle pour les acheteurs, surtout pour les primo-accédants. Le taux des crédits connait une tendance à la baisse, et ce, depuis le début de l’année. On n’en est pas encore au taux record de 2016, mais cela se rapproche. De quoi faire oublier la hausse des prix de l’immobilier.

1 % sur 15 ans, c’est désormais possible !

Sous certaines conditions, les emprunteurs peuvent désormais s’endetter à 1 % sur 15 ans. Même si ce n’était pas encore le cas en juin, les taux appliqués au mois précédent flirtaient déjà autour de :

• 0,89 % sur 10 ans ;
• 1,18 % sur 15 ans ;
• 1,37 % sur 20 ans ;
• 1,61 % sur 25 ans

Des chiffres déjà quasi similaires à ceux de 2016, année de tous les records en termes de taux immobilier.

Début juillet, ils ont continué à reculer pour s’établir à :

• 0,75 % sur 10 ans ;
• 0,95 % sur 15 ans ;
• 1,25 % sur 20 ans ;
• 1,30 % sur 25 ans.

Selon un spécialiste du secteur, « cette baisse s’explique en partie par le repli des OAT 10 ans [Obligations assimilables du trésor] qui sont tombés à 0,71 % au mois de juin ». Ceci dit, les établissements de crédit sont encore rares à proposer ce taux en dessous de 1 % sur 15 ans, et uniquement pour leurs meilleurs profils.

Les prix des biens immobiliers augmentent, surtout dans les grandes villes

Important C’est un fait. Les prix des biens immobiliers en France sont en hausse, surtout dans les villes les plus prisées comme Lyon ou Bordeaux.

Dans ces endroits, les acheteurs sont obligés de se serrer la ceinture et doivent souvent revoir leurs ambitions à la baisse (acheter un bien plus petit) pour pouvoir s’aligner sur les prix.

C’est pour atténuer les effets de cette augmentation sur le pouvoir d’achat des Français que les établissements bancaires affichent des taux aussi bas. Le but de la manœuvre est surtout de ne pas décourager les primo-accédants dans leur quête de devenir un jour propriétaires.

Par contre, pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif, cette mesure ne semble pas suffire et ils sont de moins en moins nombreux à se lancer.