Après une année 2017 qui a été fructueuse, 2018 semble continuer sur la même lancée. En effet, le nombre de transactions va dépasser la barre des 950 000, ce qui est du jamais vu. La principale raison à cela est le niveau des taux d’intérêt qui est toujours très attractif. Cependant, la hausse de la demande provoque une légère augmentation des prix, mais cela n’a pas encore trop de conséquences. Des conditions d’emprunt toujours favorables Outre le fait que les taux proposés par les banques sont toujours assez bas, les conditions pour décrocher un prêt immobilier ont également été allégées, ce qui contribue à soutenir le marché. Certains ménages qui ne disposaient pas d’un apport personnel ou de revenus suffisants auparavant peuvent dorénavant obtenir des montants plus conséquents et en profitent pour concrétiser leur projet d’achat. Important Certains organismes financiers octroient aujourd’hui des crédits sans apport. Ce qui est une aubaine pour de nombreuses personnes. Par rapport à l’année 2011, pour une mensualité équivalente, la somme que l’on peut emprunter est bien plus élevée (50 000 euros supplémentaires pour un remboursement de 1 000 euros par mois). Ceci n’est pas négligeable et permet même aux plus défavorisés d’accéder à la propriété. Les prix augmentent raisonnablement Malgré une demande en forte hausse, les prix de l’immobilier ne s’emballent pas, ce qui est aussi une bonne nouvelle. Bien sûr, à Paris, ils ont bondi fortement (+11,5 % depuis le début 2016), ayant pour conséquence d’exclure du marché les personnes au plus faible pouvoir d’achat et de faire baisser le nombre de transactions (-2,5 % sur un an). Toutefois, sur le reste du territoire, cette progression demeure modérée. Important De plus, la capacité d’emprunt a augmenté à un rythme plus soutenu que les tarifs au mètre carré, permettant au secteur de conserver un fort dynamisme. Les perspectives sont donc plutôt bonnes, surtout si les taux d’intérêt se maintiennent à leur niveau actuel et que les conditions de financement ne se durcissent pas. Cependant, si la hausse des prix se poursuit rapidement, cela aura des conséquences inévitables et provoquera un brutal ralentissement du secteur.