Mettre un ou deux logements en location est une pratique privilégiée par bien de retraités pour arrondir leurs pensions. Il s’agit le plus souvent de petites surfaces, louées à de jeunes couples ou à des étudiants. L’emplacement, un facteur clé Le choix de l’investissement immobilier n’est pas hasardeux. Réputée pour être un placement sûr, la pierre rassure et permet de percevoir des revenus réguliers. Financer un investissement locatif à crédit est une stratégie gagnante pour bien préparer sa retraite. Le niveau bas des taux actuels est une occasion à saisir pour franchir le pas, et optimiser la rentabilité de l’opération. Évidemment, l’investissement doit être réfléchi. En matière d’investissement locatif, le choix de l’emplacement est crucial. Il est d’ailleurs conseillé d’acheter uniquement dans un quartier que vous connaissez, et un logement que vous auriez plaisir à occuper vous-même. Il faut savoir qu’un bon emplacement ne s’apprécie pas sur une simple plaquette publicitaire. Il faut tenir compte de plusieurs paramètres comme la desserte par les transports en commun, la proximité d’une gare, les projets de la municipalité, sans oublier les infrastructures voisines (stade, école…). Ce qu’il faut éviter Les programmes entièrement destinés au locatif sont à écarter. Il est préférable d’investir dans des immeubles occupés à la fois par des propriétaires et des locataires. C’est en principe le gage d’un bon entretien, et par conséquent d’une meilleure conservation du bien. En effet, les propriétaires occupants sont naturellement plus regardants sur la bonne tenue de l’immeuble. Aussi, il faut garder en tête que les investisseurs qui ont profité d’un dispositif fiscal, comme la loi Pinel, projettent peut-être de vendre leur bien à la fin de la période obligatoire de location. Les appartements ainsi acquis peuvent se retrouver simultanément sur le marché. Ce qui engendrera une rude concurrence sur les prix, d’autant plus si la demande n’est pas à la hauteur. Enfin, sous la contrainte des nouvelles réglementations et dispositions fiscales, le marché de l’immobilier locatif a beaucoup évolué. L’encadrement des loyers pénalise désormais les petites surfaces, dont les studettes exiguës et les chambres de services, sauf à Paris et à Lille où le dispositif est pour le moment suspendu. De plus, la demande des étudiants a évolué. Pour le même prix, au lieu de louer une chambre de service situé au sixième étage, ils préfèrent partager un deux ou trois pièces, et ainsi gagner en confort et en espace. Vous l’aurez compris, les petites surfaces sont à éviter.