Le prêt à taux zéro ou PTZ est un dispositif d’emprunt immobilier soutenu par l’état qui a pour but d’aider à financer l’achat d’une résidence principale, qu’elle soit neuve ou ancienne. Il a été reconduit pour une période de 4 ans, mais a été recadré par un décret et deux arrêtés qui ont été publiés dans le journal officiel le 31 décembre. Les paramètres du PTZ Le prêt à taux zéro qui est une avance fournie par l’État et accordée aux individus qui acquièrent leur résidence principale, neuve ou ancienne, est remboursable sans intérêts, ce qui a pour objectif de booster l’offre. Il sera dorénavant réservé à certaines parties du territoire, comme celles où la demande dépasse l’offre. Son montant est quant à lui tributaire de la zone dans laquelle est située l’habitation. Il reste cependant restreint aux personnes qui n’étaient pas propriétaire de leur logement dans les deux années précédant l’emprunt immobilier, sauf pour les titulaires d'une carte d'invalidité qui sont dans l'incapacité de travailler, les titulaires de l'allocation d'éducation d’enfant handicapé (AEEH) et de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) qui ne sont pas soumis à cette condition. Il en va également de même pour les personnes victimes d'une catastrophe qui a rendu leur logement inhabitable. Les refontes du PTZ Le prêt à taux zéro pour l’immobilier neuf est prolongé pour une période de 4 ans dans les zones A, A bis et B1 qui sont les plus tendues. Pour l’ancien, il a été reconduit pour une période de 2 ans et recadré sur les zones détendues (B2 et C) avec des montants moindres, car le gouvernement considère que c’est le différé de remboursement qui représente une véritable aide pour les nouveaux propriétaires. Il ne sera plus accessible dans les grandes agglomérations et son montant ne pourra plus représenter que jusqu’à 20 % du prix d’achat contre 40 % actuellement. L’objectif affiché est de stimuler la réhabilitation des logements des centres-bourgs notamment, car le prétendant doit s’engager à effectuer des travaux de rénovation à hauteur d’au moins 25 % du prix d’achat.