La hausse des prix de la pierre se poursuit en France, en particulier dans les grandes villes. À la fin du mois de novembre, en plus de la capitale, les professionnels du marché notent des augmentations conséquentes à Lyon ou encore Marseille et Montpellier. Toutefois, à certains endroits, la faiblesse des taux d’intérêt a permis de préserver le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Hausse des prix des logements dans 9 grandes villes sur 11 Important Au 1er décembre 2018, 9 grandes villes françaises sur 11 affichent des prix immobiliers en progression de 0,3 % en moyenne, avec un cumul de +3,4 % depuis le 1er janvier. Le taux d’augmentation est compris entre 0,1 % (Paris, Nice, Marseille) et 0,9 % (Lyon), qui détient le record. À Rennes, Nantes et Strasbourg, la majoration est de 0,2 %, légèrement inférieure à celle observée à Toulouse (+0,3 %) ou Montpellier (+0,4 %). Deux villes font exception en ce dernier mois de l’année avec une évolution des prix négative : Lille (-0,2 %) et Bordeaux (-0,4 %). Dans le reste de l’Hexagone, la tendance est également haussière dans les 50 autres grandes agglomérations (+0,2 % en novembre, et +1,7 % sur les 11 mois) et même dans les communes rurales (+0,1 %). Gain de pouvoir d’achat grâce aux taux d’emprunt bas Du fait de cette flambée des prix, le prix au mètre carré a grimpé à plus de 4 000 euros à Nice et Lyon et dépasse les 9 000 euros à Paris. Ailleurs, il approche les 3 000 euros (Nantes, Toulouse, Strasbourg Rennes, ou encore Montpellier). Malgré la baisse générale, s’offrir un bien dans la capitale des Flandres et celle du Sud-Ouest n’est pas à la portée de tous, le mètre carré coûtant près de 2 700 euros et un peu moins de 4 400 euros respectivement. Pour autant, les acquéreurs ont gagné jusqu’à 10 mètres carrés ou plus de pouvoir d’achat immobilier au cours de la décennie. Les taux des emprunts immobiliers, toujours proches de seuils historiques, expliquent ce phénomène. Malheureusement pour les Parisiens, les Bordelais et les Niçois, cela ne suffit pas à financer un logement décent, dont la surface est fixée par l’Insee à 18 m² par tête pour un couple.