Bien que la pierre reste une valeur refuge pour les Français, moins de la moitié d’entre eux a un projet d’achat immobilier pendant les cinq prochaines années. Parmi les principales causes avancées figurent la difficulté des démarches et l’insuffisance de ressources. Pourtant, ils semblent avoir une bonne connaissance des dispositifs d’aide à l’accession à la propriété. Peu de ménages projettent un achat immobilier pendant les 5 prochaines années L’immobilier, considéré comme un actif sûr, reste l’un des placements préférés des Français. Pour près de 60 % des personnes interrogées dans le cadre d’une récente étude réalisée par un courtier, acquérir un logement représente une sécurité. 15 % et 13 % respectivement considèrent la concrétisation d’un tel projet comme une fierté et un plaisir. Important Paradoxalement, seulement 44 % des interviewés prévoient de franchir le pas au cours des cinq années à venir. Parmi eux, 34 % envisagent de devenir propriétaires de leur résidence principale, tandis que 7 % envisagent de s’offrir une résidence secondaire. L’investissement locatif séduit pour sa part 15 % des répondants. Bien qu’une majorité de ménages ne projette pas d’investir dans leur résidence principale d’ici à cinq ans, la proportion de ceux qui veulent se lancer est en hausse. De 32 % en février 2017, ce taux a augmenté à 28 % huit mois plus tard, pour atteindre 34 % en mars dernier. La majorité des Français connait les aides à l’accession à la propriété Le faible intérêt des Français pour l’acquisition d’un bien immobilier à court terme s’explique par les difficultés liées à une telle entreprise évoquée par 64 % des participants au sondage. Pour 56 % d’entre eux, les ressources insuffisantes constituent un obstacle majeur ; ce chiffre n’a pas évolué depuis février 2017 (55 %). Les statistiques montrent en parallèle que nos compatriotes sont relativement bien informés des dispositifs de soutien aux candidats à l’achat d’un logement. Ainsi, 93 % des sondés sont au fait du prêt épargne logement, presque autant que ceux qui prétendent connaître l’aide personnalisée au logement (91 %) et le prêt à taux zéro (90 %). D’autres types d’aides, en revanche, sont assez peu populaires, comme le prêt à l’accession sociale, seulement cité par 43 % des particuliers. Les subventions des collectivités locales ne réunissent quant à eux que 39 % des suffrages, devant le prêt action logement, mentionné par à peine un tiers (35 %) du panel.