Les futurs investisseurs dans l’immobilier restent optimistes malgré la difficulté évidente de trouver un bien qui correspond à leurs envies. En effet, le marché de l’immobilier français est en net déséquilibre depuis plusieurs années, l’offre étant nettement inférieure à la demande. Une nouvelle montée des prix n’est donc pas à écarter d’ici les prochains mois. L’investissement immobilier continue de séduire D’après une étude menée par un observatoire immobilier reconnu, investir dans la pierre reste une idée séduisante pour de nombreux Français. La France compte en effet 500 000 éventuels acheteurs de plus que l’année dernière, avec une majorité de Millennials. L’investissement locatif est cependant quelque peu en retrait, les investisseurs particuliers préférant prioriser l’achat de leur résidence principale. Important Les taux d’intérêt encore très accessibles pratiqués par les banques et les organismes de crédit demeurent la première motivation des acquéreurs. Parmi les candidats potentiels à l’accession, certains profitent d’une amélioration de leurs finances au cours des derniers mois pour faire un bon placement. Par ailleurs, la possibilité de procéder à une simulation de prêt immobilier sur des sites dédiés leur permet d’avoir une idée plus ou moins claire du crédit, dont ils ont besoin pour réaliser leur projet. L’offre ne suit pas la demande Le nombre croissant de personnes désireuses d’acquérir un bien et l’insuffisance des offres impacte fortement le marché de l’immobilier français. Important Le déséquilibre qui existait depuis plusieurs années entre l’offre et la demande est encore plus flagrant aujourd’hui. Au début de l’année 2018, les intentions d’achat atteignent un nouveau record avec 3,5 millions d’éventuels acheteurs, contre environ 2 millions de vendeurs, futurs vendeurs inclus. Résultat : l’indicateur de tension immobilière (ratio entre le volume de la demande et de l’offre) est désormais proche de 2, c’est-à-dire qu’il y a 2 acheteurs en recherche active pour 1 bien en vente. Important Et comme l’écart entre le nombre de biens disponibles et celui des acheteurs aiguise la concurrence entre les futurs acquéreurs, une hausse des prix semble désormais inévitable, notamment dans les zones tendues des grandes agglomérations où les maisons et appartements en vente se font rares. Les régions parisiennes et bordelaises sont actuellement les plus touchées par le phénomène.