La microfinance fait partie des moyens de financement populaires en Afrique. Arrivée assez récemment sur le continent, la microfinance du logement connaît actuellement un succès grandissant auprès des ménages à faible revenu qui se voient souvent refuser leur demande de prêt par les banques classiques. Les modalités d’octroi ont en effet été spécialement conçues pour s’adapter aux possibilités des emprunteurs. Une solution alternative aux prêts bancaires Important Dans de nombreux pays d’Afrique, les démarches de demande de prêt auprès des organismes de microfinance sont nettement plus faciles qu’auprès des banques classiques. De nombreux ménages y ont alors recours pour trouver des sommes dont ils ont besoin pour financer leurs projets personnels ou professionnels. La microfinance du logement permet de bénéficier de crédits immobiliers sur mesure, avec des conditions d’octroi moins complexes et moins strictes que celles des banques. Il s’agit généralement de prêts à court ou à moyen terme avec des sommes peu élevées. Cette solution offre ainsi aux particuliers et ménages la possibilité de procéder à la construction de leur logement par étapes. Le système foncier dans certains pays africains est plus ou moins défectueux, et les démarches juridiques sont aussi complexes que fastidieuses. Ainsi, contrairement aux prêts immobiliers bancaires dont la souscription s’avère parfois compliquée, les demandes de garantie par hypothèque ne sont pas toujours obligatoires dans le cas d’une microfinance. Une formule qui fonctionne dans les deux sens Bien qu’assez récent, le marché de la microfinance immobilière connaît une croissance régulière en Afrique. Important Destinés à l’origine aux ménages à faibles revenus, les prêts immobiliers proposés par les organismes de microfinance ont pour objectif de permettre à tous de disposer d’un logement décent et qui répond aux besoins fondamentaux de la personne. La solution profite également aux organismes prêteurs qui peuvent ainsi : élargir leur clientèle ; développer leurs activités ; diversifier leurs produits. Les possibilités de croissance de ces institutions financières augmentent également étant donné que les revenus opérationnels sont bien au-delà des frais engagés par les différents associés. Toutefois, les experts s’accordent à dire qu’il serait préférable pour les organismes prêteurs de tenir compte des spécificités des régimes fonciers de chaque pays dans leurs opérations.