Au cours de ce mois d’avril, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont peu évolué, mais on peut noter une légère baisse selon certains baromètres. Les conditions de financement restent donc très intéressantes. Ce contexte économique permet à de nombreux ménages d’investir dans la pierre, un placement qui continue à bénéficier d’une grande confiance de la part des Français. Des taux assez stables Les différents barèmes des taux de crédit immobilier établis par les banques pour ce mois d’avril sont quasiment les mêmes que pour le mois de mars à part une très légère diminution. En moyenne, les taux se situent à : 1,35 % sur 15 ans ; 1,50 % sur 20 ans ; 1,75 % sur 25 ans. Ces niveaux restent donc proches des plus bas niveaux jamais enregistrés en 2016. De plus, de nombreux experts s’accordent à dire qu’il est également possible d’obtenir des taux plus avantageux que les barèmes affichés si le dossier est bon. La capacité d’emprunt des ménages reste donc beaucoup plus importante qu'il y a 10 ans, ce qui a donné la possibilité à de nombreuses personnes de financer un projet immobilier. Important Cependant, ce secteur affiche toujours une activité qui diminue de façon régulière. Le marché de l’immobilier commence à s’essouffler Après une période faste, le marché de l’immobilier continue sur une pente descendante puisque l’on note une régression de 17% de l’activité des emprunts immobiliers au cours des trois premiers mois de 2018 par rapport à l’année dernière. Important Les changements législatifs qui sont entrés en vigueur au mois de janvier jouent très certainement un rôle dans cette évolution, car ils offrent des conditions un peu moins intéressantes pour beaucoup de ménages. Un autre point qui a une influence directe est la hausse des prix qui a pu être constatée un peu partout sur le territoire en 2017 et notamment dans les grandes métropoles comme Lyon, Paris ou Bordeaux. Ce sont la hausse de la demande et la raréfaction de l’offre qui sont principalement en cause et aujourd’hui, on commence à observer un retournement de tendance. En effet, les prix de vente ont atteint des seuils qui ne permettent plus à de nombreuses personnes d’acquérir le bien qu’il souhaite.