Les ménages désireux d’acheter leur résidence principale visitent en moyenne six maisons ou appartements avant de faire leur choix. D’après une récente étude du Crédit Foncier intitulée « Parcours d’acquisition de la résidence principale : du rêve à la réalité », ces recherches durent en moyenne 4,7 mois. La plupart doivent revoir leurs ambitions à la baisse pour trouver leur bonheur. Délai de recherches proportionnel à la taille de la ville Important Le délai entre le début de la recherche et la signature du compromis de vente est fonction du nombre d’habitants dans la ville ciblée. L’étude indique ainsi que dans une commune de moins de 5 000 habitants, les futurs propriétaires signent après 5,3 visites. En revanche, dans les grandes agglomérations qui comptent plus de 50 000 habitants, il faut visiter 6,5 biens immobiliers, mais paradoxalement, sur un temps plus court (4,1 mois). Mais dans la pratique, la plupart des acquéreurs doivent patienter bien plus longtemps. En effet, au bout de la première année de recherche, 27 % d’entre eux sont toujours bredouilles et 8 % ont même renoncé. Seuls 65 % ont donc réussi à concrétiser leur projet, mais souvent, leur nouveau logement ne correspond pas à 100 % à leurs souhaits. Des critères revus à la baisse pour de nombreux acheteurs La difficulté à dénicher le bien qui satisfait à leurs préférences et leurs contraintes budgétaires contraint de nombreux acheteurs à faire des concessions pour changer enfin d’habitat. Il faut en effet noter que les taux d’intérêt des prêts immobiliers toujours proches de seuils historiques ne parviennent plus à compenser la flambée des prix. S’y ajoute la réduction des aides publiques depuis le 1er janvier. Par ailleurs, le déséquilibre entre une offre faible et une demande soutenue, en particulier dans les grandes villes, complique la quête de la perle rare. Par conséquent, selon l’étude : 18 % des Français ont dû dépenser plus que prévu. 28 % se sont pour leur part résignés à opter pour un logement moins spacieux à cause d’un pouvoir d’achat immobilier amoindri. 22 % des candidats à l’accession à la propriété ont dû se tourner vers une zone géographique plus éloignée que celle qu’ils avaient initialement retenue.