À Paris, les prix de l’immobilier avoisinent les 10 000 euros le mètre carré

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 21 août 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 21 août 2018 16:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Les derniers chiffres concernant l’évolution des prix de l’immobilier nous montrent que l’augmentation la plus importante est toujours située à Paris et en région Île-de-France. Avec une hausse de +7,5 % en un an, ils ne sont plus trop éloignés de leur record historique. De plus, d’après les spécialistes, cette tendance devrait se poursuivre pendant encore quelque temps.

Les causes de cette hausse

Important Avec des conditions de crédit immobilier très favorables, l’année 2017 a été un excellent cru pour le marché immobilier français.

Les taux d’intérêt historiquement bas, combinés avec les aides gouvernementales pour faciliter l’accès à la propriété, ont joué un rôle prépondérant dans cette évolution. Avec un peu moins d’un million de transactions, l’année passée a été très dynamique.

Cependant, depuis le 1er janvier, les modifications législatives avec la fin des APL accession, le recentrage du PTZ et la diminution de son montant, beaucoup de ménages ont vu leur pouvoir d’achat fortement baisser.

Ainsi, un grand nombre de particuliers ont décidé de reporter leur projet d’acquisition d’un logement ou se sont tournés vers une habitation plus petite, moins bien située, mais avec une valeur en adéquation avec leur capacité d’emprunt.

Un ralentissement en 2018

Depuis le début d’année, le nombre de transactions a donc reculé et dans certaines agglomérations, les prix au mètre carré commencent même à baisser.

Important Cela est logique vu que la demande régresse, les propriétaires sont obligés de faire des efforts pour attirer les acheteurs potentiels et conclure la vente.

Cependant, cette évolution n’est pas identique sur tout le territoire. Ainsi, à Paris, l’activité immobilière est encore assez soutenue avec une demande qui ne diminue pas trop.

Les prix ne cessent de grimper dans la Capitale, mais moins rapidement qu’auparavant. Certains spécialistes s’inquiètent tout de même de l’évolution du marché, car si les taux directeurs venaient à remonter, cela pourrait entrainer un effondrement soudain du secteur.

Les banques continuent à se livrer une forte concurrence pour attirer les clients en assouplissant leurs conditions d’octroi de prêt, mais cela ne va pas pouvoir durer indéfiniment.

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La rédaction Meilleurtaux