De nombreux spécialistes prévoient une remontée des taux d’intérêt au cours du second semestre 2018. Les causes avancées par ceux qui font cette prédiction sont l’augmentation des tensions entre l’Europe et les États-Unis, notamment en matière de commerce, les désaccords politiques internes et un taux de croissance qui demeure faible. Les répercussions de ces processus peuvent être importantes. Certains spécialistes envisagent une baisse d’activité dans l’immobilier Malgré des conditions toujours favorables avec un taux d’emprunt immobilier moyen encore en dessous des 2 % et les banques qui ont assoupli les plafonds d’éligibilité des dossiers de crédit, certains spécialistes prévoient une baisse du nombre de transactions au cours du deuxième semestre. Important On peut en effet constater que les primo-accédants et les ménages les moins fortunés ont déjà subi une diminution importante de leur pouvoir d’achat. Ceci est entre autres lié à la flambée des prix du secteur et à la fonte des aides gouvernementales depuis le 1er janvier 2018. Si l’activité immobilière venait à régresser, l’une des conséquences directes serait la baisse du prix des logements, car lorsque la demande s’étiole, l’offre est obligée de s’adapter. De plus, si les taux venaient à remonter, le nombre d’acheteurs potentiels se réduirait encore plus et cela accélèrerait le processus. Des conditions internationales qui pourraient impacter l’immobilier Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les relations internationales ont un peu été chamboulées. Le président américain a développé une politique protectionniste, notamment vis-à-vis de la Chine en décidant de taxer de manière importante toutes les importations en provenance de ce pays. Cette orientation risque d’avoir de nombreuses retombées au niveau du commerce international qui soutient l’économie mondiale. En effet, cela va nécessairement entrainer une hausse des prix des biens de consommation et donc une baisse du pouvoir d’achat, surtout parmi les personnes les plus modestes. Si l’économie ralentit, l’inflation apparaît et généralement, les taux remontent. De plus, la Banque Centrale Européenne vient d’annoncer qu’elle allait mettre un terme à sa politique monétaire non conventionnelle d’ici la fin de l’année.