Les placements dans l’immobilier à Détroit, dans le Michigan, aux États-Unis, séduisent de plus en plus les investisseurs français. La municipalité avait déclaré sa faillite en 2013. La ville a été peu à peu désertée par la population active. 5 ans après, elle reprend des couleurs grâce aux efforts du nouveau maire et à l’envol du marché de l’immobilier. Les prix des maisons à Détroit sont très abordables Important Le marché de l’immobilier à Détroit est actuellement en pleine renaissance. Les rendements et les plus-values rapportés par les biens qui y sont proposés suscitent l’intérêt de nombreux investisseurs, y compris les Français. D’ailleurs, l’un des acteurs du secteur sur place est français. Détroit Immo appartient à Antoine Demoussaud et Rudy Noulé qui ont jusqu’ici conclu 300 transactions. Les maisons qu’ils ont rachetées ont été entièrement rénovées puis vendues aux alentours de 50 000 dollars chacune. Il est notamment possible de recourir à un crédit immobilier pour financer un achat avant que les prix ne grimpent. S’ils restent pour le moment abordables, ils pourraient vite s’envoler compte tenu du nombre d’investisseurs qui y ont flairé les bonnes affaires. D’ailleurs, la majorité des constructions des zones centrales de Détroit a déjà été acquise par deux familles fortunées, 70 % du Downtown appartient à Dan Gilbert, homme d’affaires, tandis que le Midtown est en partie la possession de la famille Illitch. La ville renaît avec le retour progressif de la population Le dynamisme du nouveau maire a accéléré la reprise de la vie de Détroit. Les routes ont été refaites ainsi que le réseau de l’éclairage public. La mise en œuvre du projet de réurbanisation a également permis de baisser le taux de criminalité. Important La renaissance de la ville ainsi que le rachat de l’immense gare par Ford et la prochaine ouverture d’une usine qui fournira plus de 5 000 emplois ont favorisé le retour de la population. Détroit ayant toujours été une cité de travailleurs, il est évident qu’investir dans l’immobilier ne pourrait qu’être rentable au fil des années. Il faudra obligatoirement leur procurer un logement, ainsi qu'à ceux qui viendront s’installer plus tard. En effet, de 1,8 million dans les années 1950, le nombre d’habitants est aujourd’hui passé à 680 000. La mairie compte bien ne pas laisser partir ceux qui restent et attirer ceux qui ont quitté la ville.