Les Français propriétaires de leur logement devraient-ils s’attendre à ce qu’il leur soit imposé une taxe sur leur résidence principale ? Il s’agit d’une possibilité à ne pas écarter, mais à la limite de l’absurde, compte tenu de l’intérêt porté par les dirigeants au loyer fictif et à l’éventuelle redevance qu’ils pourraient greffer dessus. Les conséquences éventuelles d’une taxation des propriétaires occupants Important Imposer, ou même penser à mettre en place, une taxe relative à la résidence principale à l’instar d’un impôt sur un loyer théorique risque de bouleverser tout le secteur du logement. En effet, tous ceux qui auraient acheté une maison ou un appartement pour y habiter devront payer un impôt sur des revenus qu’ils n’auront pas effectivement touchés. L’achat s’apparenterait ainsi à un investissement locatif alors qu’ils ont justement préféré acquérir leur résidence plutôt que d’en louer une. Ce concept était d’actualité il y a quelques années. Cependant, si les propriétaires occupants sont obligés de payer une taxe sur la base d’un loyer fictif, bon nombre d’entre eux pourraient opter pour la mise en vente de bien immobilier et choisir la location pour éviter d’avoir à s’acquitter d’un tel impôt. Les loyers fictifs de nouveau sur le tapis avec l’Insee Plusieurs cercles de réflexion, dont France Stratégie, avaient maintes fois soulevé le concept de loyer fictif. Important Pour rappel, le loyer fictif désigne le montant théorique que pourraient payer les propriétaires pour disposer de leur logement. Cette idée, immédiatement qualifiée de mauvaise par le public et les spécialistes de l'immobilier, avait suscité une vive polémique de sorte que pendant sa campagne, Emmanuel Macron a déclaré qu’une taxe dans ce domaine n’était point prévue dans son programme. Oublié pendant ces dernières années, le loyer fictif est remis sur le tapis par l’Insee. Cette fois, la question de la redevance fiscale n’est pas évoquée. Pour cet organisme : il ne s’agit pas d'en inventer une, mais plutôt de se servir de l’information pour évaluer les efforts déployés par les ménages pour se loger. Quoi qu’il en soit, l’éventualité de l’application de cet impôt ne doit pas être écartée étant donné que ce revenu théorique pourrait finir par donner lieu à sa création.