D’après la récente enquête menée par l’Observatoire des ventes de logement LPI-SeLoger, il ressort que les prix des biens immobiliers commencent à baisser dans de nombreuses agglomérations, surtout celles de 100 000 habitants, mais également dans certaines grandes métropoles. Après une longue période très dynamique, le marché de l’immobilier semble un peu s’essouffler. La baisse d’activité dans l’immobilier se fait sentir Les évolutions législatives du début d’année, comme la possibilité de renégocier son prêt immobilier, ont permis à de nombreux ménages de réaliser des économies substantielles. Important Cependant, la diminution des aides gouvernementales et la flambée des prix ont eu pour effet de rogner le pouvoir d’achat des candidats à l’acquisition, ce qui a forcé les banques à assouplir leurs exigences et les conditions d’octroi des crédits. Cela a donc entrainé une baisse de la demande, dont on commence à voir les résultats. En effet, les conditions d’emprunt qui sont toujours favorables ne suffisent plus à combler ce phénomène et lorsque l’offre est plus importante que la demande, les prix fléchissent inexorablement. C’est ce que nous sommes en train d’observer actuellement même si à Paris, Bordeaux ou Lyon, les tarifs continuent d’augmenter. Le nombre de transactions diminue et les marges de négociation augmentent Important Ce sont essentiellement les ménages ayant les revenus les plus faibles qui ont été touchés par l’évolution des conditions, mais cela a eu pour conséquence une baisse du nombre de transactions de -9,3 % depuis le début de l’année. Ainsi, l’ancien, le neuf, les appartements ou les maisons pâtissent de ces évolutions. Cependant, cela donne plus de possibilités de négociation aux futurs acquéreurs. Les vendeurs ont de plus en plus de mal à trouver des acheteurs, ce qui provoque une diminution des prix, mais également des marges de négociation plus importantes. En effet, de nombreux propriétaires sont prêts à faire des efforts pour que les délais de vente ne s’allongent pas trop. Si les taux d’emprunt et les conditions des banques venaient à se durcir, cela pourrait entrainer un effondrement du marché, ce que redoutent certains professionnels.