Les Français désireux d’acheter ou de faire construire leur première résidence principale en 2017 peuvent, souscrire un PTZ pour compléter leur financement. Dans le neuf comme dans l’ancien, cet emprunt aidé de l’État s’adresse aux ménages qui n’ont pas été propriétaires au cours des deux années précédentes au moins. Son obtention est toutefois soumise à conditions de ressources et de situation géographique. Les critères d’octroi du PTZ Important Tant qu’il s’agit d’un logement neuf, existant ou à bâtir, il suffit de remplir les critères pour pouvoir prétendre au prêt à taux zéro. Pour un bien ancien, en revanche, il faut qu’il fasse partie du parc social ou nécessaire des travaux, dont le montant représente au minimum le quart du coût total du projet. Important Le PTZ peut également financer la transformation d’un local commercial par exemple, en habitation. Les plafonds de ressources déterminant l’accès au PTZ tiennent compte de deux paramètres : la localisation du bien ciblé (zone A, B1, B2, ou C), ainsi que le nombre de personnes qui prévoient e l’occuper. Modalités de calcul et de remboursement du PTZ Sur la base des variables précédemment mentionnées, le montant du PTZ se calcule en multipliant le coût total de l’opération (prix d’achat ou budget de construction additionné aux honoraires de négociation) par un certain pourcentage. Le site officiel du gouvernement intègre un simulateur qui permet aux consommateurs de vérifier leur éligibilité et de se faire une idée de la somme qui leur sera octroyée par les établissements prêteurs. L’emprunteur devra rembourser son prêt à taux zéro en 20 à 25 ans au maximum, ce délai incluant les possibles différés de remboursement. Important Le montant de chaque mensualité est fonction des revenus mensuels du foyer fiscal, du nombre de personnes qui composent ce dernier, ainsi que du secteur géographique. Ces éléments peuvent être estimés grâce au même simulateur en ligne. L’éco-PTZ pour compléter le PTZ Outre, le PTZ, il existe un dispositif baptisé « éco-prêt à taux zéro ». Il est dédié aux travaux visant à optimiser la performance énergétique d’un bien existant, notamment l’isolation thermique ou le remplacement du système de chauffage par une installation exploitant une source d’énergie renouvelable. Les interventions finançables avec ce crédit « vert » à taux zéro accordé sans condition de ressources font l’objet d’une liste établie par les pouvoirs publics. Éco-PTZ et PTZ classique peuvent être cumulés pour les propriétaires de biens immobiliers dont la construction a été achevée avant le 1er janvier 1990, et utilisés au titre de résidence principale. Le montant de l’éco-prêt à taux zéro ne peut excéder 30 000 euros, mais si l’emprunteur obtient moins, il peut en demande un deuxième, sous réserve que le total des deux ne dépasse pas le plafond de 30 000 euros.