En 2017, les programmes pour la construction neuve prévus à mettre en exécution sont au nombre de 408.000 unités. Des chiffres que ne sont pas très loin de ceux réalisés dans les années 2004 et 2010. L’on attend ainsi une progression des effectifs des logements individuels et collectifs, alors que l’activité du logement lui-même s’accélèrera à 8,6% grâce à la transformation en production des mises en chantier. Environ 29.000 logements seront à construire pour compléter ceux qui sont déjà là, dont le début de chantier est prévu pour cette année 2017. Avec ce projet, le nombre des logements individuels et collectifs va connaitre une progression de 7,6%, à répartition de plus de 13.000 unités pour les individuels et de plus de 16.000 unités pour les logements collectifs. D’autre part, les mises en chantier se transformeront en production dans le but d’accélérer la cadence des activités du neuf pour prévoir une progression de 8,6%. À noter que pour 2016, l’évolution de ce secteur a été évaluée à 7,4%. Ainsi, l’individuel aura une part de +9,7% contre +7,3% pour le collectif. D’après les prévisions de la Fédération française du bâtiment, ce rythme sera maintenu au moins jusqu’à la sortie de la loi de finances rectificative, qui viendra surement après les prochaines élections. Le gouvernement encourage le dynamisme du marché 2017 a vu la reconduction d’un certain nombre de mesures par le gouvernement en faveur des personnes qui désirent se lancer dans l’accession immobilière. Aussi, le nombre d’autorisations de logement distribuées pour cette année augmenterait d’environ 10% selon la FFB. Mais pourquoi le gouvernement persiste-t-il à poursuivre la croissance de ce secteur, alors que l’année 2016 a déjà témoigné d’une très belle performance ? La filière de la promotion immobilière et les constructeurs de maisons individuelles affichent un dynamisme commercial probant au cours de l’année 2016. En glissement annuel de la période janvier-septembre, les mises en vente des promoteurs immobiliers ont enregistré une hausse de 19,3%. Quand bien même les taux d’intérêt puissent connaitre une petite évolution anodine au cours de l’année 2017 (+12,6% dans l’individuel contre +7,9% dans le collectif), les pourcentages appliqués à l’heure actuelle sont encore très intéressants pour les ménages. L’Etat en faveur de la primo-accession La Fédération française du bâtiment confirme que les mesures ayant le plus d’impact sur l’appui aux activités du logement seront reconduites pour 2017. Ainsi, afin de permettre à un ménage primo accédant de réaliser des travaux énergétiques sur une construction neuve, le prêt à taux zéro ou PTZ pourra atteindre un niveau de 40% de la valeur des opérations à réaliser dans toutes les zones, s’ajoutant à de longs différés de remboursement. Le même dispositif reste applicable à l’immobilier ancien, mais sera accordé uniquement aux gros travaux. Dans la foulée, le dispositif Pinel sera aussi reconduit jusqu’au 31 décembre 2017. À rappeler que cette loi a été conçue dans le but d’inciter les investisseurs à se lancer dans le locatif privé neuf. Ce dispositif offre une réduction de 12 à 21 % sur les impôts applicables au prix du bien, qui sera calculée en fonction de la durée de la location de la propriété, qui sera située entre 6, 9 ou 12 ans. Parallèlement, la réduction de 5,5% de la TVA s’appliquera aux travaux de rénovation énergétiques, et l’abattement de 10% concernera les autres travaux qui s’effectueront sur les logements de plus de deux ans. Enfin, le CITE, ou Crédit D’impôt Transition Energétique de se faire attribuer un crédit d’impôt de 30% du montant des dépenses consacrées à la rénovation énergétique effectuée dans la résidence principale.