Les taux d’intérêt des prêts immobiliers sont en hausse depuis décembre. Même si les conditions sont toujours favorables aux emprunteurs, l’impact sur la facture finale n’est pas négligeable. Pour alléger la dépense, il existe heureusement des astuces. Comparer les offres d’assurance La part de l’assurance dans le coût du crédit a augmenté avec la baisse des taux, au point de représenter jusqu’à 25 à 30 % du total. Son taux est fonction du profil de l’assuré, notamment son âge, son état de santé général, s’il fume ou non, etc. S’il opte pour le contrat de groupe de la banque, celle-ci peut accorder une légère réduction, mais le plus judicieux reste de mettre en concurrence plusieurs propositions d’établissements tiers. Cette solution permet en effet des économies atteignant parfois 50 % de la cotisation d’assurance. Demander l’exonération des IRA Généralement, en cas de remboursement anticipé du prêt immobilier, la banque applique des pénalités correspondant à 3 % du capital restant dû, dans la limite de l’équivalent de 6 mois d’intérêts. Si la revente du bien survient après 5 à 7 ans de détention, il est assez facile de négocier la suppression des indemnités, qui ont par ailleurs baissé avec les taux d’intérêt. Bien choisir sa garantie Un emprunt immobilier est toujours couvert par une garantie (caution, hypothèque, IPPD), dont le coût peut varier du simple au double selon l’option choisie. Le privilège de prêteur de denier (IPPD) est la solution la moins onéreuse, mais elle n’est possible que sur un existant et non sur une vente en état futur d’achèvement. L’autre alternative consiste à prendre la garantie crédit logement. Dans ce cas, la caution est partiellement reversée lors du remboursement du prêt, entraînant une baisse du coût. Il est également possible de s’adresser à des organismes de cautionnement tels que la Saccef ou la Camca. Enfin, l’hypothèque représente environ 2 % du capital emprunté. Pour diminuer le coût du crédit immobilier, une simulation sur les différentes options est recommandée.