Malgré une légère hausse des taux d'emprunt sur le marché du crédit, le nombre d’emprunteurs ne cesse de grimper. Les ménages et les entreprises prennent des décisions en tout optimisme. La reprise de la croissance et l’augmentation du volume des ventes engendrent la hausse des prix immobiliers. Cette tendance du marché va se poursuivre dans les mois à venir selon les prévisions des professionnels de l’immobilier. Depuis le début de cette année, le marché immobilier semble être en effervescence à cause des conditions d’emprunt favorables proposées par les banques. C’est surtout dans la région parisienne que cette hausse de prix se fait le plus sentir. Dans les autres régions, les acquisitions de logements neufs commencent à prendre de l’ampleur. On peut dire que le dispositif Pinel et le PTZ sont des mesures d’incitation très efficaces. Cette hausse des prix est logique d’autant plus que la demande globale de logements a pris une trajectoire ascendante ces quatre premiers mois. En effet, les ménages sont incités à emprunter et devenir propriétaires malgré un taux d’intérêt moyen de 1.51%. Grâce aux services en ligne offerts par les banques comme le simulateur prêt immobilier, l’évaluation des profils budgétaires devient une tâche facile et rapide. D’après les estimations, le prix moyen dans l’ancien s’établit à 3 402 euros/m², soit une hausse annuelle de 3,6% car le prix moyen dans cette catégorie de logement était de 3 277 euros/m² en avril 2016. Par contre, dans le neuf, le marché affiche un prix moyen de 3 804 euros/m² et la croissance moyenne des prix est nettement moins élevée (+2,5% en un an) par rapport à celle des logements anciens. Une plus forte rigidité des prix Quand les logements mis en vente sont de plus en plus rares, les marges de négociation des acquéreurs se rétrécissent davantage. De leur côté, les promoteurs immobiliers ont le vent en poupe car le dynamisme du marché leur offre des opportunités inédites sur une période plus ou moins longue. Selon un baromètre très connu dans le secteur, la marge moyenne de négociation depuis le début de ce mois tourne autour de 4% du prix de vente du bien alors qu’elle était de 4,5% en février 2017. Cependant, il y a une légère disparité régionale en ce qui concerne cette marge de négociation. Par exemple, un appartement vendu en Poitou-Charentes affiche encore une marge de 8%, en Champagne-Ardenne elle peut atteindre les 15,5%. Dans les régions comme la Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais, un acquéreur peut bénéficier d’une ristourne de 6,8% et de 5,6%, respectivement. Mais les ventes s’accélèrent Malgré la flambée des prix, l’évolution des ventes immobilières est très encourageante avec une croissance de +9,9% au mois de mars Puisque les banques veulent à tout prix améliorer leur chiffre d’affaires, elles ont mis en place une stratégie marketing qui s’appuie sur la révolution numérique. En effet, il n’est plus rare de voir des établissements financiers proposer des crédits 100% en ligne. En plus de la digitalisation des services offerts, les campagnes de promotion séduisent les clients potentiels. Le volume de transaction tend à atteindre un niveau exceptionnel pour toutes les catégories de banques. Ces conditions favorisent l’acquisition immobilière financée par des crédits immobiliers. Les banques sont devenues des acteurs incontournables dans la revitalisation du marché immobilier en France et dans tous les pays développés.