Les banques ne cessent pas de sensibiliser ses clients de profiter du taux immobilier actuel pour réaliser leurs projets. Pourtant, les épargnants ne semblent pas pressés de se lancer. D’après les statistiques, moins de 30 % des Français sont susceptibles de réagir face à cette possibilité. Le reste paraît indifférent. Réticence de débuter des nouveaux projets ou bien indifférence à la hausse des taux immobilier ? Nul ne sait ce qui peut bien se passer dans le raisonnement de la majorité des épargnants qui n’ont pas bougé un seul doigt, même face à la menace imminente de la remontée des taux étalée de plus en plus par les banques. Pourtant, depuis toujours, le taux est un paramètre décisif lorsqu’il s’agit de crédit immobilier. Au-delà d’un certain seuil, les clients n’osent plus contracter. Il n’empêche que le secteur de l’immobilier reste pour une grande partie des Français, un placement d‘épargne permanent. Les épargnants n’ont pas encore réagi à l’appel des banques Les banques ont déjà sonné pour prévenir une éventuelle augmentation des taux applicables aux crédits immobiliers. Elles s’attendaient à ce que les épargnants viennent profiter du taux actuel qui est relativement bas. Mais à leur grande surprise, la réaction des clients est plutôt calme. C’est difficile d’interpréter cette indifférence inattendue de la part du grand public. Pourtant, un bon nombre de Français considèrent l’immobilier comme un plan d’épargne. L’acquisition d’un bien immobilier est pour eux une sorte d’assurance pour prévenir « les vieux jours », de peur de ne pas pouvoir suivre un train de vie aisé par manque de revenu stable. C’est la raison pour laquelle le marché de l’immobilier gagne du terrain au fil des années. Le taux détermine la rentabilité d’un projet Dans la plupart des cas, les gens ont recours à un emprunt pour pouvoir acquérir des biens immobiliers. Dans de telles circonstances, le taux de crédit est un facteur non négligeable, car celui-ci définit si le projet peut être rentable. Il existe un seuil de taux au-delà de laquelle, les Français estiment que le prêt immobilier n’est plus rentable. Selon les statistiques, ce taux serait pour la plupart aux alentours de 3,4%. Actuellement, on n’en est pas encore à la moitié et pourtant, les emprunteurs négocient encore auprès de la banque afin d’obtenir une réduction. À part le taux immobilier, la durée d’emprunt est également très importante lorsqu’il s’agit d’évaluer la rentabilité d’un projet. Ce paramètre influe sur les frais de dossier qui augmentent en fonction de la durée d’emprunt envisagée. Ce facteur est négligé par les clients. Or, l’assurance emprunteur dépend de cette durée d’emprunt mais seule 15% des gens ont conscience de son impact sur le projet. En parlant d’assurance emprunt, on sait maintenant que de nouveaux changements ont été apportés. Dorénavant, pour les nouveaux contrats, l’assurance emprunt peut être résiliée annuellement. Cette mesure a été mise en œuvre depuis le mois de mars 2017.