Le prix du mètre carré sur le marché immobilier a atteint un nouveau record selon les observations effectuées sur plusieurs grandes villes françaises depuis plusieurs mois maintenant. Le pouvoir d’achat quant à lui, connaît une régression considérable qui se comprend parfaitement même si le taux ne présente qu’une légère augmentation auprès des prêteurs. Dans toutes les grandes villes de France, une accélération de l’augmentation du prix sur le marché immobilier a été constatée. Cette progression de prix a débuté au mois d’avril 2016 et a continué à évoluer constamment jusqu’en octobre de la même année. De leur côté, les acheteurs manquent de motivation, considérant que le prix est tout à fait exorbitant et cela même si le taux prêt immobilier n’a pas subi d’augmentation très marquée. En effet, même si le taux n’a connu qu’une légère remontée le pouvoir d’achat a été très affecté par la progression accentuée des prix. La réticence des acheteurs Le taux n’a subi qu’une légère augmentation, d’après les chiffres déclarés par l’Observation Crédit Logement / CSA. En effet, les taux de prêt à 20 ans sont passés seulement de 1,37% à 1,62% en moyenne durant la période comprise entre novembre 2016 et d’avril 2017. Ce qui implique que pour un emprunt sur 20 ans d’un crédit de 200.00 euros, la hausse des mensualités serait de 23 euros. Mais cette légère remontée de taux, bien que ce ne soit pas la source du découragement des acheteurs, ne les motive pas. Le problème semble surtout lié à l’augmentation remarquable du prix sur le marché immobilier. Le prix sur le marché immobilier prend son envol Des études menées sur plusieurs grandes villes françaises démontrent que des pics ont été constatés sur les diagrammes des prix depuis le mois d’Avril jusqu’en Octobre de l’année 2016. Il est indéniable que ce paramètre est en plein essor considérant par exemple qu’à Strasbourg, le mètre carré se débatte à partir de 8,5% plus cher que l’an dernier d’après les conclusions du baromètre LPI-SeLoger. La même situation est constatée à Bordeaux où la hausse par rapport à l’an dernier s’élève jusqu’à 8,2%. Il en est de même pour le cas des autres villes, notamment : Nantes dont l’augmentation du prix est de 5,6%, Lyon avec une hausse de 6 ,1% et Paris qui enregistre une aggravation de 5,2%. Il s’agit ici d’un nouveau record étant donné qu’une situation similaire a déjà été rencontrée en 2011. Pour preuve, les conclusions de vente à Paris sont en train de dépasser une nouvelle fois la barre symbolique des 9.000 euros. Anticipation du comportement du marché immobilier pour le semestre à venir Il est à rappeler que la même situation s’est déjà produite en 2011. Toutefois, le pic des prix immobiliers à cette époque a été suivi d’une situation critique : un abaissement considérable des prix qui a largement endommagé le marché immobilier. Ce recul s’est même étalé sur plusieurs années et a persisté jusqu’en 2015. Seulement, il s’avère que les circonstances ne sont pas les mêmes. Bien qu’on ne puisse pas écarter catégoriquement cette éventualité on peut tout de même se reposer sur le fait que le pouvoir d’achat peut s’améliorer. En d’autres termes, cela dépend également des mètres carrés pouvant être contractés par les acheteurs en tenant compte des taux de prêt et des prix sur le marché. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Challenge nous a confié la reconsidération des calculs des pouvoirs d’achat dans les 10 plus grandes villes de la France durant quelques périodes cibléesà partir de 2008. Ce qui a permis de conclure selon les confirmations de notre directrice de communication, Maël Bernier, que plusieurs groupes de villes peuvent être mis en évidence: les villes dans lesquelles les acheteurs ont un bon pouvoir d’achat : cas de Marseille, Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Nantes, Lille, Nice par exemple le cas de Bordeaux et Lyon en revanche qui montre une situation critique pour les acheteurs la capitale, avec un pouvoir d’achat relativement stable qui se trouve dans une situation intermédiaire D’après Maël Bernier, les taux d’emprunt immobilier ne devraient pas dépasser les 2% cette année. Aussi, il n’est pas encore tard pour investir dans ce marché surtout que le mois de mai dernier, les vendeurs ont repris le contrôle de la situation.