Le marché du crédit immobilier rencontre actuellement une légère hausse des taux d’intérêt. Cette remontée influe considérablement sur les renégociations de prêts qui au contraire diminuent. En effet, pour anticiper la baisse des demandes de financement immobilier, les banques priorisent actuellement les nouvelles demandes au détriment des dossiers de renégociations. La remontée des taux de prêt immobilier constitue un obstacle pour les emprunteurs du fait qu’elle impacte sur le poids de leurs mensualités, qui par la suite diminue leur pouvoir d’achat. Les nouveaux investisseurs hésitent donc à entamer les procédures. Pour pallier ce risque de perte de clients, les banques préfèrent privilégier les nouvelles demandes de crédits, plutôt que d’accorder une offre aux renégociateurs. Ce qui traduit par une baisse de 61,6% jusqu’à 49,6% du taux de renégociation sur le marché des crédits immobiliers, depuis Janvier 2017 jusqu’en avril dernier. Cette décroissance influe également sur le volume des prêts accordés par les établissements bancaires. Conséquences de la hausse des taux d’intérêt sur le crédit immobilier Après des mois de réduction, le taux de crédit immobilier connaît un rebond depuis le début de l’année 2017, notamment une hausse de 0,16% en février 2017. Cela a pour résultat une baisse du nombre des demandes de prêt, puis une baisse des renégociations. Il s’agit d’une suite logique étant donné que les établissements bancaires sont plus à même de proposer des offres plus alléchantes aux nouveaux emprunteurs, quant à leur taux de crédit, si les dossiers de renégociation sont réduits. De plus, un accroissement de nouveaux crédits représente une belle image pour le marché des crédits immobiliers. À cet effet, la Banque de France enregistre une baisse de 12% des dossiers de renégociation, si on ne considère que les quatre premiers mois de l’année 2017. Cet affaissement est aussi noté sur les volumes des encours car de janvier en avril, il y a eu 12 milliards d’écart. L’avis étant partagé entre plusieurs courtiers qui affirment que les demandes de renégociation ont diminué d’environ 20% de septembre 2016 à avril 2017. Or, notre Directrice de la communication, Maël Bernier, confirme que : Les demandes en renégociation n’ont pas baissé et représentent encore 20% des demandes que nous traitons entre février et avril. Plus surprenant encore, le gain moyen réalisé est de 30.091 euros. Maël Bernier. À quel moment propice faut-il renégocier son crédit immobilier ? Face à cet épanchement des établissements financiers pour les nouveaux emprunteurs, il convient de repérer le moment favorable pour déposer un dossier de renégociation. Cela afin de bénéficier une réduction de taux pour le reste de la durée du remboursement, et ainsi réduire ses prochaines mensualités. Ou de garder le même montant à rembourser mensuellement mais dans un délai plus court. Trois conditions doivent être alors prises en compte : la durée de remboursement doit être encore conséquente, c’est-à-dire qu’il est préférable que l’emprunteur n’a pas encore atteint le premier tiers de cette durée. Cela parce que le gain perçu lors de la renégociation doit être supérieur aux frais engendrés (les frais de dossier par exemple). Ensuite, le montant restant dû doit excéder les 70 000 euros. Enfin, l’écart entre le taux d’intérêt actuel et le taux original du prêt doit être entre 0,7% et 1%.