D’après un rapport de l’Observatoire des loyers Clameur, le marché locatif privé connaît actuellement un ralentissement, tandis que les loyers sont à la baisse à travers la France. Toutefois, grâce à l’activité soutenue des dernières années, le secteur reste prospère. Un marché toujours prospère Un regain de dynamisme est observé sur le marché locatif depuis l’été 2014. ImportantL’année dernière, le taux de mobilité des locataires du secteur privé dépassait les performances enregistrées au cours de la période 2008-2014, à 29,7 %. Cette forte progression est due aux mesures d’incitation à l’investissement locatif, le début de reprise économique et le souhait des ménages de loger dans de meilleures conditions. ImportantToutefois, au cours des cinq derniers mois de 2016, et le début de 2017, la tendance a commencé à s’inverser, sans toutefois affecter l’attractivité de l’offre résidentielle à travers le pays. De plus, avec le récent redémarrage de l’activité, les ménages restent confiants. Le pourcentage de logements rénovés avant leur mise en location est en net recul. De 17,6 % en 2016, il est tombé à 14,6 % en 2017, loin des 25,2 % de biens reloués après travaux recensés en 2013. Il faudra attendre l’arrivée des beaux jours pour observer la tendance en matière d’amélioration et l’entretien du parc immobilier locatif. Des loyers en baisse, mais de manière inégale Les loyers, conformément à la tradition, ont baissé en début d’année, conséquence de la moindre demande durant l’hiver. Mais alors qu’ils augmentent généralement au printemps et en été, en 2017, les loyers sont repartis à la baisse en fin mai (-0,5 %). L’évolution a cependant été hétérogène selon les types de logements. Ainsi, les studios et T1 ont fait exception avec une hausse de 0,5 % sur un an. ImportantPour les autres types d’habitations, la tendance est au repli, en particulier pour les grandes surfaces : deux pièces (-0,8 %), trois pièces (-1 %), quatre pièces (-0,9 %) et cinq pièces et plus (-1,4 %). Les disparités sont également géographiques. ImportantDans 53,8 % des villes de plus de 100 000 habitants, les prix au mètre carré reculent, comme à Paris, qui reste quand même la plus chère à 25 €, Nice 15,8 € ou encore Argenteuil (15,3 €). Une hausse est en revanche observée à Aix-en-Provence (16,9 €), Lyon (13,2 €) et Nîmes (10,6 €). Ailleurs, l’accroissement du loyer moyen au mètre carré est inférieur à l’inflation : Montpellier (+0,5 % ; 13,8 €), Toulouse (+ 0,6 % ; 12,1 €) ou Dijon (+0,7 % ; 11,1 €). ImportantLes loyers par mètre carré les plus abordables sont recensés à Saint-Étienne 7,7 € (- 0,8 %), au Mans (9,6 €), à Perpignan (9,7 €) et Metz (9,8 €).