Même si le prix sur le marché de l’immobilier a considérablement grimpé ces derniers temps, le taux du crédit immobilier n’a pas suivi le mouvement. Celui-ci reste toujours bas, empruntant le profil de l’évolution des taux de ces 3 dernières années. Pour le moment, il n’y a pas de raison particulière pouvant entraîner la hausse de ces taux. Sur le marché immobilier, les acheteurs se précipitent pour acquérir les biens en vente. L’offre n’arrive plus à satisfaire la demande. Par conséquent, le prix immobilier grimpe et la volatilité des offres augmente. De son côté, le taux immobilier reste bas. Si on compare les taux de ces 3 dernières années, on peut constater qu’ils n’ont pas dépassé les 3% jusqu’à maintenant. Ce contexte est avantageux pour les emprunteurs. Les banques en profitent également pour attirer de nouveaux clients. À l’origine de ce taux bas, on peut constater des cours d’évènements depuis 9 ans, des successions de crises du marché immobilier et des mesures prises par l’État afin de redresser la situation. Les circonstances à l’origine de la baisse des taux immobiliers Si les taux ont baissé actuellement, c’est parce que les circonstances de ces 10 dernières années l’ont favorisé. Depuis 3 ans, le taux de crédit immobilier n’a pas excédé les 3%. Il y a un certain maintien de l’équilibre grâce au cours des évènements qui se sont produits. En revenant un peu en arrière, on remarque que le marché de l’immobilier a subi des crises d’ordre financière et économique en 2008. Cette situation s’est étendue l’année suivante et a causé des dégâts importants. En revanche, grâce au climat financier difficile, le prix des biens immobiliers n’a pas connu de hausse significative. C’est ce qui a permis de conserver un équilibre sur le marché. Ensuite, en 2012, on a enregistré une baisse accentuée des taux immobiliers. À cela s’ajoute au cours de l’année suivante une régression du taux d’emprunt d’État. En outre, les établissements bancaires, inquiets de l’état du marché immobilier, ont employé des stratégies qui stimulent la motivation des emprunteurs. Cette solution a évité l’effondrement du marché. La baisse des taux immobiliers n’a pas cessé en 2013. Ce mouvement a persisté jusqu’en 2014. L’année suivante, le chef du gouvernement a pris des mesures drastiques pour tenter de redresser l’état du marché. Les stratégies qu’il a mises en place ont été fructueuses, car suite à leur application, une progression des prix a été constatée sur le marché. Parmi ces stratégies, il a été question d’accorder une certaine flexibilité au niveau des critères de sélection pour le PTZ (Prêt à Taux Zéro) et pour le Prêt d’Accession Sociale (PAS). De même, les exigences sur les normes de construction ont été atténuées et l’investissement locatif amélioré. Maintien du taux bas jusqu’à la fin de cette année Malgré la relance du marché, le taux immobilier n’a pas connu de hausse considérable. Néanmoins, en 2016, le marché paraissait florissant. Plus de 230 milliards d’euros ont été engagés dans le financement de crédit immobilier. On peut dire que cette année était favorable tant pour les emprunteurs que pour les établissements prêteurs. Une légère progression du taux emprunt immobilier a même été enregistrée à la fin de 2016 comme au début de 2017.Entre les mois de mai et de juin de cette année, le taux immobilier est passé de 1,56% à 1,57% en moyenne. Pour le moment, on n’anticipe pas une progression considérable. On estime que ce taux pourrait être conservé jusqu’à la fin de cette année avec de légères fluctuations.