D’après les statistiques des spécialistes du secteur de l’immobilier, les taux des crédits immobiliers sont définitivement en hausse en 2017, étant déjà à 1,34% en décembre dernier. Une hausse qui serait par contre modérée, selon l’Observatoire Crédit Logement, et qui, en pratique, ne devrait pas se répercuter sur le dynamisme du marché. Avec les banques en ligne qui entrent de plus en plus en action, les organismes bancaires se mettent sur leurs gardes. Car en effet, les banques en ligne attirent progressivement les nouveaux clients et se font ainsi de plus de place sur le marché, depuis que la loi Macron a mis en vigueur le dispositif sur la mobilité bancaire. Une situation au détriment de ces banques traditionnelles. Dans cette forte concurrence, les banques utilisent aujourd’hui la politique de la Banque Centrale Européenne comme stratégie pour capter les nouveaux clients, en offrant des taux de prêt immobilier intéressants. Pourtant, les taux sont définitivement en hausse actuellement, selon les statistiques des spécialistes. D’ailleurs, ils auraient déjà été à 1,34% en décembre dernier. L’éventuel changement de la politique monétaire pousserait la remontée des taux de prêt immobilier à atteindre près de 3% jusqu’en 2018. Une situation qui paraît inévitable d’autant que l’inflation est aussi actuellement à 1,2% en moyenne en France. Toutefois, il s’avère que cette remontée des taux de crédit immobilier est modérée, et n’aura aucune influence négative sur le dynamisme du marché. Les facteurs qui ont influencé la remontée des taux Cette tendance s’expliquerait en partie par les banques qui, en période printanière, se lancent dans une concurrence acharnée étant ainsi obligées de relever leur tarifs, si le marché est moins avantageux pendant les saisons hivernales. En outre, la hausse des taux d’emprunts d’ État, allant de 0,3% à 0,8% en janvier qui a été engendré par l’élection américaine et la Banque Fédérale américaine, a également influencé la remontée des taux de prêt immobilier. Une remontée modérée qui n’affecte pas le dynamisme du marché Mais selon l’Observatoire Crédit Logement, cette remontée des taux de crédits immobilier serait toutefois modérée, d’autant plus que la Banque Centrale Européenne ne prévoit pas de remontées majeures des taux jusqu’en 2018. Et le dynamisme de la demande de prêt immobilier n’est pas affecté par cette hausse des taux. L'essentiel de la hausse s'est constaté en février, alors qu'en mars l'augmentation n'a été que très modérée. D’ailleurs, les taux restent attractifs malgré leur remontée, et retrouvent le même niveau qu’en 2016. L’Observatoire sur ce point que : La hausse des taux des crédits immobiliers reste donc très modérée et elle n'a guère affecté le dynamisme de la demande. (…) La solvabilité de cette dernière est préservée, aucun des marchés n'ayant eu à subir une dégradation brutale des conditions de crédit. Observatoire Crédit Logement De plus, les aides d’État, en particulier le dispositif Pinel, mais également le prêt à taux zéro, contribuent à la continuité du dynamisme du marché.