Durant le premier trimestre 2017, les taux immobiliers ont connu une hausse certes modérée, mais qui se répercute tout de même sur les emprunteurs. En premier lieu, la demande de crédits est restée soutenue (+1,43%). La demande d’investissement a quant à elle progressé considérablement (+6,03%). Pour ce qui est des intentions de rachat de prêts, elles ont légèrement fléchi (-6,03%). Les chiffres d’un spécialiste du secteur immobilier indiquent qu’au premier trimestre le taux moyen et le taux mini sur 20 ans (durée d’emprunt de référence) ont été respectivement de 1,75% et de 1,20%. À titre comparatif, ces chiffres sont équivalents à ceux de l’été 2016. Ce niveau est en revanche inférieur de 60 et de 30 centimes de celui de mars 2016. Pour plus de détails sur les taux d’intérêt pratiqués dans chaque région, faites recours aux simulateurs prêt immobilier qui permettent de suivre l’évolution des taux nationaux et régionaux. Une demande de crédits soutenue En dépit de cette hausse des taux immobiliers, la demande de prêts est restée soutenue, évoluant de 1,43%. Toutefois, ce chiffre est à relativiser car une analyse détaillée montre que les demandes varient d’un mois à l’autre. En janvier, elles ont en effet bondi de 7% sur un an tandis qu’en février, elles ont fléchi de 2,66% en comparaison annuelle. Pour ce qui est du mois de mars, le volume est resté quasiment identique à celui de 2016 (-0,03%). Comparé aux premiers trimestres 2015 et 2016 où les demandes de crédits ont explosé (+34,52%), le marché semble ainsi peu actif au trimestre dernier. Le spécialiste du secteur estime toutefois que s'il ne s'inscrit pas dans la continuité de l'année 2016, qui fut exceptionnelle, le premier trimestre 2017 est relativement dynamique même si on sent l'amorce d'une baisse qui se concrétisera pour les acteurs d'ici deux mois. En d’autres termes, l’expert prévoit que les demandes de financement actuelles aboutiront à des achats réels dans les deux mois à venir. Autres données importantes Les autres constats sur le premier trimestre 2017 concernent tout d’abord les intentions de rachat de prêts qui ont diminué de 1,65%. Une fois encore, ce chiffre dissimule une disparité mensuelle étant donné qu’en janvier, les intentions de rachat ont progressé considérablement de 71%. En février, elles ont par contre chuté de 22% puis de 21% en mars. En second lieu, le spécialiste observe que les demandes d’investissement ont crû significativement de 6,03% au premier trimestre et de 7% sur le mois de mars. Enfin, bien que les trois mois derniers ont été favorables aux primo-accédants, une baisse de leur volume (-1,69%) est constatée, comparé à celui du premier trimestre 2016. Le volume des secundo-accédants a quant à lui augmenté de manière significative (+15%). En vue de toutes ces données, l’expert du secteur présage qu’en avril, les demandes vont continuer de régresser. Toutefois, La probable stabilité des taux devrait permettre de conserver un volume de demandes équivalent à 2016 cette année précise le spécialiste.