Le marché de l’immobilier résidentiel parisien subit actuellement les effets de l’inflation et du durcissement des modalités d’accès au crédit à l’habitat, lequel est dû à la prudence des banques. Quoi qu’il en soit, les prix demeurent hétérogènes dans les quartiers où se mêlent les logements standards et l’immobilier de luxe. C’est notamment le cas dans le Ve et le VIe arrondissement. L’immobilier standard est en baisse L’augmentation généralisée des prix à la consommation d’une part, la hausse continue des taux d’intérêt du prêt à l’habitat, et le resserrement des modalités d’octroi de crédit par les banques d’autre part ont plombé le marché du résidentiel. Ces derniers mois, de nombreux candidats à la propriété ont été obligés de remettre leurs projets d’acquisition à plus tard ou de revoir leurs ambitions à la baisse. ImportantDans le Ve arrondissement, les vendeurs ont également dû baisser les prix (de 5 % à 8 %), notamment ceux qui proposent des biens classés dans la catégorie « Standard » (Les logements situés en rez-de-chaussée et dans les étages inférieurs, ceux qui requièrent divers travaux et qui ne sont pas desservis par un ascenseur). Concernant les prix immobiliers dans le locatif, le Ve connaît un niveau de demandes supérieur à celui du 6e où ils sont plus élevés. L’immobilier de luxe reste stable ImportantSur la rive gauche de la Seine, les Ve et le VIe arrondissement comptent de nombreuses résidences haut de gamme qui attirent essentiellement les investisseurs étrangers. Les prix peuvent aller au-delà des 40 000 €/m² pour les logements en parfait état, et dotés d’espaces extérieurs qui sont situés dans les zones huppées comme dans les rues Furstenberg ou Jacob, dans les quartiers Saint-Germain-des-Près, Mouffetard ou à proximité des quais et du jardin du Luxembourg. Lorsqu’ils trouvent des biens qui répondent à leurs attentes, les acquéreurs étrangers (principalement des Américains et des Européens de l’est) ainsi que les investisseurs français qui peuvent se passer d’un emprunt ne mettent pas longtemps à décider de conclure la vente. À retenir Les prix de l’immobilier résidentiel standard du 5e et du 6e arrondissement à Paris évoluent à la baisse tandis que ceux des logements de luxe demeurent relativement stables. La demande locative est plus élevée dans le 5e que dans le 6e. La majorité des acquéreurs dans ces quartiers sont des étrangers et des Français qui peuvent financer l’achat sans avoir à souscrire de crédit.