À quoi ressemble le nouveau modèle d’habitat rêvé des Français

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 3 novembre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le dimanche 5 novembre 2023 10:25 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis quelques années, les constructeurs immobiliers font la promotion des espaces communs dans les logements modernes (salle de séjour, cuisine, etc.), mais une enquête récente a révélé que ce concept ne séduit pas du tout les Français. Même les plus jeunes, considérés comme plus enclins au partage, veulent conserver la notion de propriété et préfèrent avoir un logement bien séparé des voisins.

Les nouveaux standards en milieu urbain ne correspondent donc pas aux attentes de la population, qui aspire à davantage de verdure, de liberté et de protection. Les promoteurs immobiliers devraient ainsi réviser les modèles d’habitat en ville et abandonner l’idée de construire des logements comportant des espaces communs, à l’exception des jardins.

L’accession à la propriété, une réelle envie chez les Français

Les résultats de cette étude ont ainsi montré que

L’accession à la propriété est une réelle envie chez les Français.

Néanmoins, les prix élevés de l’immobilier constituent un sérieux frein pour un grand nombre de ménages. D’ailleurs, 80 % des répondants sont convaincus que

Les belles résidences sont l'apanage des foyers aisés.

En outre, 72 % d’entre eux déclarent souhaiter vivre dans un logement bien séparés de leurs voisins. Alors que des concepts comme le coliving se développent, beaucoup sont en quête d’anonymat et de liberté, et ne sont pas adeptes du « vivre ensemble ».

La qualité de l’habitation se présente comme la priorité des potentiels acheteurs, qui rêvent d’un cadre sain et végétalisé. D’ailleurs, le jardin est le seul espace que les Français consentent à partager avec leurs voisins.

Un lieu sécurisant et personnalisé

Les Français aspirent aussi à un lieu sécurisant, éventuellement adaptable en fonction de leurs goûts et envies.

Cette tendance née à la sortie de la crise sanitaire semble se maintenir, et le centre des villes séduit de moins en moins. Aujourd’hui, ce sont les environnements sains, où les personnes peuvent se reconnecter avec la nature, qui ont la cote.

Ainsi, si les promoteurs veulent rendre leur attractivité aux milieux urbains, ils doivent tenir compte des souhaits des personnes qui sont obligées de s’y installer pour des impératifs professionnels et pour la vie sociale.