Les prix des logements anciens évoluent à des rythmes différents à travers la France

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 novembre 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 24 novembre 2023 08:08 par la Rédaction Meilleurtaux

Si les prix dans l’ancien affichent une tendance haussière dans certaines régions et villes françaises, les professionnels observent une poursuite de la baisse des tarifs en région parisienne. Néanmoins, sur l’ensemble du territoire, les prix ont reculé de -1,2 % entre septembre 2022 et septembre 2023. En même temps, les marges des négociations grimpent de manière constante, avec une moyenne qui s’établit à 7,4 %.

Une baisse de -4 % à -7 % en région parisienne

En région parisienne, la tendance baissière du prix immobilier se maintient au mois de septembre. En un an, un recul compris entre -4 % et -7 % a été observé dans la plupart des villes franciliennes.

Pour les appartements, la baisse se situe à -4,1 % entre septembre 2022 et septembre 2023. Ceci s’explique par la relocalisation de la demande vers des territoires où les prix sont plus accessibles.

Mais cette évolution de la demande a entraîné une flambée des prix dans plusieurs villes de province.

ImportantLes prix des logements dans l’ancien ont augmenté dans 52 % des villes provinciales, et dans certaines d’entre elles, la hausse a atteint +14 %. En moyenne, les tarifs ont progressé de +5,2 % en un an.

La remontée constante des taux d’emprunt et les conditions d’octroi exigeantes des banques contraignent toutefois les acquéreurs à se tourner vers les biens les moins chers sur le marché.

Et cela a incité les vendeurs à revoir leurs prix à la baisse, notamment dans certaines grandes villes comme Bordeaux, Lyon, Rennes, Nantes, et Paris.

Les tarifs continuent néanmoins de flamber dans d’autres villes, comme Nice et Brest en raison de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande.

Progression des marges de négociation

En parallèle avec l’évolution des prix des biens, les marges de négociation progressent de manière constante.

Pour les appartements T2 à T5, celles-ci ont augmenté de 54 % sur un an, pour les T1 et les studios (+61 %), et pour les maisons T2 à T4 (81 %).

Pour les maisons de grandes surfaces en revanche, les marges se limitent à 55 % en raison de la rareté de l’offre sur le marché.

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