D’après les Notaires de France, les prix de l’immobilier ancien sont restés orientés à la hausse en fin novembre 2022, à un rythme cependant moins soutenu. À l’inverse, le nombre de transactions signées a baissé à 1 116 000. Ces professionnels estiment que cette tendance pourrait traduire un « ajustement semestriel et un retour à la normale ». Une hausse plus marquée pour les maisons, notamment en province Selon les données des notaires, Les prix des biens anciens ont enregistré une augmentation de 1,5 % entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022. Sur un an, ils ont grimpé 6,4 %, un chiffre inférieur de 1 point à l’augmentation annuelle observée au premier trimestre 2022. Si la croissance reste donc d’actualité, celle-ci est moins marquée. Les notaires y voient le signe d’une accalmie après une longue période d’envolée des prix et saluent l’atteinte d’un meilleur équilibre entre vendeurs et acheteurs, favorisant le retour des négociations. Des disparités sont cependant constatées selon le type de bien. En effet, ImportantDepuis le dernier trimestre 2020, le prix des maisons progresse plus rapidement que celui des appartements (+ 8,2 % et + 4 % respectivement sur un an). Les notaires soulignent que l’écart est encore plus notable en province, où les prix sur le segment de l’ancien ont gagné 1,8 % durant l’été 2022 par rapport au printemps, et de 8,1 % par rapport à 2021. Et comme sur le reste du territoire, les maisons s’enchérissent plus fortement que les appartements, avec des taux de hausse annuelle de 8,6 % et 7,1 % au troisième trimestre 2022. Cette évolution contraste avec celle relevée par les notaires en 2019 et 2020. Un record de transactions avant un ralentissement attendu pour février En dépit de prix de plus en plus élevés, Les notaires déclarent avoir enregistré un total de 1 116 000 contrats concernant des logements anciens à fin novembre 2022. Il s’agit d’un record, qui dépasse même celui de 2019, une année considérée comme exceptionnelle en termes de volumes, avant l’arrivée de la pandémie. Pour 2023, Les notaires anticipent une décélération de la hausse des prix des logements anciens à + 4,6 % sur un an à fin février. Ces estimations sont basées sur les informations contenues dans les compromis et promesses de vente conclues à travers l’Hexagone. Ces avant-contrats indiquent que le prix des maisons anciennes va croître de 5,5 % à la fin du mois de février, contre 3,3 % pour les appartements anciens. Des projections qui montrent que les écarts s’amenuisent. À retenir Les prix des logements anciens poursuivent leur hausse, mais à un rythme moins marqué. Le prix des maisons a augmenté plus rapidement que celui des appartements, surtout en province. Le nombre de transactions a battu un record, dépassant celui établi en 2019. Un ralentissement des prix dans l’ancien est attendu en février.