La hausse des prix dans l'immobilier ancien continue sa progression au deuxième trimestre, mais ralentit. Sur un an, elle atteint +6,8%, d'après l'indice Notaires-Insee publié mardi 6 septembre. Dans le détail, les prix des appartements ont augmenté moins rapidement que ceux des maisons, mais aussi moins vite en Île-de-France qu’en province. « À vendre : maison Type 4 en pierre de taille, parquet en bois massif, belle hauteur sous plafond... » : la promesse du charme de l’ancien continue d’opérer. Selon l'indice Notaires-Insee publié ce mardi pour le second trimestre, les prix de l'immobilier ancien n’ont cessé d’augmenter, mais à un rythme moins soutenu qu'au premier trimestre. Si la hausse était de +7,3% sur un an au premier trimestre, elle descend à +6,8% sur un an, pour le second. Comme on le constate depuis le début de la crise sanitaire, les prix des maisons progressent plus rapidement que ceux des appartements. Ils ont grimpé + 8,4% en un an, tandis que ceux des appartements ont augmenté de 4,5%. Autre constat, plus on s'éloigne de la capitale, plus les prix progressent : de 2,2% pour l'Île-de-France, contre 8,6% en province. À noter que Paris fait figure d’exception. Si les prix des appartements évoluent très peu sur un trimestre et gagnent seulement 0,1% au deuxième trimestre, sur un an, ils perdent malgré tout 0,8% de leur valeur. « Les chiffres sont encore au beau fixe », a témoigné Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. « À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques. » Un indice qui pourrait évoluer dans un contexte économique tendu Toutefois, l'indice est basé sur les ventes définitivement conclues. D’ordinaire, cette analyse a quelques semaines de retard sur les tendances actuelles du marché. Résultat : les conséquences de la forte inflation que connaît la France depuis le début de l’année, la flambée des prix de l'énergie, ainsi que le blocage de l'accès au crédit pour certains acquéreurs, n'ont pas encore été totalement répercutées. Les Notaires du Grand Paris précisent pour leur part que « les blocages tiennent davantage aux difficultés d'accès au crédit immobilier (blocage lié au taux d'usure et comportement plus restrictif des banques) qu'à la hausse des taux des crédits immobiliers ».