Devenir propriétaire est un choix important estiment les professionnels de l’immobilier. Bon nombre d’entre eux confient d’ailleurs regretter leur achat en ne constatant les problèmes qu’après avoir emménagé. Même si le diagnostic de performance énergétique est obligatoire avant la finalisation d’une vente, la majorité des acheteurs en font abstraction. L’accompagnement d’un professionnel du bâtiment reste ainsi primordial avant toute transaction. Certains acheteurs se rendent uniquement comptent de l’enjeu de l’achat d’une maison au moment des complications. Cela résulte de l’étude effectuée par le baromètre Qualitel Ipsos 2022 sur les acquéreurs des cinq dernières années. Le sondage a démontré que 68 % d’entre eux ont rencontré une ou plusieurs mauvaises surprises en occupant les locaux. 84 % affirment pourtant avoir pros le temps de visiter les lieux une ou deux fois avant de finaliser l’achat. Un quart auraient toutefois aimé effectuer une dernière visite avant de se décider. De l’autre côté, 89 % des acheteurs se sont décidés à proposer une offre en même pas une semaine. Des décisions pas assez réfléchies Lors de leurs visites, les futurs acquéreurs se sont attardés sur : Les fenêtres pour 88 % d’entre eux ; L’espace disponible pour 87 % ; L’aspect du mur et le chauffage pour 86 %. Les professionnels estiment qu’il est tout à fait possible de se protéger contre les désagréments imprévus. Les principaux concernent l’isolation et la performance énergétique. Si 17 % ressentent le froid en hiver, 13 % disent avoir chaud en été. Concernant le bruit, 16 % se plaignent des voisins et 12 % de la circulation. Enfin, 11 % s’étonnent du montant des charges. La présentation du diagnostic de performance énergétique ou DPE est obligatoire avant la signature du contrat de vente. La classe du bâtiment, le niveau d’isolation, la ventilation, la sécurité et l’année de construction y figurent. 45 % des sondés ont avoué ne pas avoir porté suffisamment d’intérêt à ces critères. L’enquête a aussi révélé que la majorité des acheteurs (78 %) ont fait des concessions. 18 % ont, par exemple, dû revoir à la hausse le budget, de l’ordre de 12 % environ. L’option du crédit immobilier a toutefois solutionné leur problème. D’autres facteurs à ne pas négliger Les auteurs de l’étude estiment que les primo-accédants, ayant généralement 35 ans et moins, sont plus enclin au stress. La pression, les prix de plus en plus importants dernièrement et l’instabilité du marché leur fait prendre des décisions hâtives. Certains propriétaires souhaitent changer leur logement à raison de 44 %. Parmi ceux qui rencontrent plusieurs critères à réparer sur un seul bien, 61 % veulent changer d’habitation. Ceux qui n’ont pas prêté assez d’attention au DPE risquent de dépenser davantage en termes de réparations. Ces travaux, non prévus en amont, peuvent léser les propriétaires. L’enquête a révélé que 56 % d’entre eux avaient anticipé des réparations avant de finaliser l’achat et 52 % après. D’un autre côté, 66 % des sondés ont embelli les locaux, 45 % ont dû refaire une ou des pièces et 34 % ont remplacé un équipement.