Les Français pensent davantage aux dépenses énergétiques avant de choisir leur maison

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 novembre 2022 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 2 novembre 2022 09:53 par la Rédaction Meilleurtaux

Les logements en pleine ville et à proximité des services essentiels sont à nouveau plus populaires comme avant l’avènement du coronavirus. C’est la nouvelle tendance depuis la hausse des coûts de l’énergie. Les ménages sont de plus en plus regardants au niveau des dépenses. Cela inclut le carburant nécessaire aux courses quotidiennes et les frais de chauffage.

Le prix de l’immobilier résidentiel a flambé dans différentes parties de la France à cause des crises consécutives. Suite au coronavirus et aux vagues de confinements, de nombreux citadins se sont tournés vers les villes en périphérie. Vexin fait partie de ces localités qui ont bénéficié de l’effet post-confinement. Cette région se trouve à environ 20 minutes de la ligne A du RER en voiture. Avec la crise de l’énergie actuelle, la qualité du paysage et le grand air sont passés au second plan. Les ménages anticipent leurs dépenses énergétiques et leurs frais de transport avant d’emménager dans une nouvelle maison. Ils se tournent à nouveau vers le milieu urbain.

Les critères du logement idéal

La nature et l’espace faisaient partie des principaux critères des ménages pour choisir le logement idéal après les confinements. Le directeur général adjoint de Bien’ici, Philippe de Ligniville, constate actuellement un revirement de la situation. Certaines villes qui ont profité du besoin d’évasion après le confinement sont délaissées.

La demande se tourne à nouveau vers les zones urbaines et l’immobilier en périphérie ralentit. C’était déjà la tendance avant la pandémie. La fédération nationale des agents immobiliers, Fnaim, attire aussi l’attention sur la hausse des prix de l’immobilier. Entre octobre 2021 et octobre 2022, les maisons coûtent en moyenne 8,5 % de plus, contre 4,4 % pour les appartements.

Les futurs acquéreurs de maisons, pour y habiter ou effectuer un investissement locatif, sont également plus attentifs au DPE. Les passoires thermiques, selon le classement du diagnostic de performance énergétique, seront d’ailleurs interdites de location d’ici quelque temps. Cela concerne les logements énergivores et qui produisent un important taux de CO2. Certains futurs propriétaires y voient une opportunité pour négocier le prix. Ces passoires thermiques peuvent toutefois faire augmenter les factures d’énergie.

Des solutions à la flambée de l’énergie

Le coût de l’énergie devient problématique. Guillaume Martinaud, président d’Orpi, rapporte que les ménages se désintéressent de certaines villes un peu éloignées du centre. Selon ses propres mots :

[…] Avec la hausse du prix de l'essence, il y a moins d'acquéreurs.

Les citoyens trouvent différentes solutions pour limiter leurs dépenses d’énergie. Certains se rapprochent des villes pour limiter les déplacements. Une maison en banlieue est certes attirante, mais implique des dépenses en carburant pour toutes les activités : école, sport, travail, etc.

Important Une autre solution consiste à loger dans une surface plus petite pour réduire les besoins de chauffage.

Chaque mètre carré supplémentaire augmente la facture de chauffage.

Le marché de l’immobilier a également progressé à Bordeaux selon le président de Laforêt Immobilier, Yann Jéhanno. Les habitants y trouvent quand même des avantages. La ville a accueilli de nouveaux aménagements et un réseau TGV.