Après une baisse lors des confinements, les activités en montagne recouvrent progressivement les rythmes d’avant-crise. Les achats immobiliers sont relancés avec 8 % de croissance moyenne des transactions. Les locations temporaires autour des skis et centres hivernaux ont démarré dans certaines stations. Les fréquentations ne sont pas identiques pour toutes les régions. Les montagnes alpines sont les plus prisées. Le prix de vente des logements montagnards a augmenté avec la reprise des activités depuis la mi-février. Les demandes en location de vacance se sont accrues en compensation du vide saisonnier de 2020. Les taux de remplissage au niveau des stations s’améliorent avec l’avancée des saisons. Cependant, avec le contexte sanitaire ambiant, les réservations tardent à se confirmer. La mise en place du télétravail a orienté la préférence des français vers les grands espaces en montagne. Ils peuvent y disposer de belles maisons de standing. Malgré la hausse des tarifs, les transactions pour des achats de résidence ou pour la mise en location en montagne rebondissent. L’augmentation des coûts des biens immobiliers en vente dans les montagnes alpines La reprise des activités touristiques après l’année 2020 de ralentissement s’accompagne d’une augmentation des prix des biens immobiliers en montagne. Cette hausse n’a pas freiné l’effervescence des acheteurs motivés par plusieurs raisons. Les premières se traduisent par la recherche du grand air. Ces nouveaux habitants montagnards aspirent au confort des grandes bâtisses volumineuses et espèrent profiter d’un aménagement extérieur (terrasse ou balcon). D’autres acquéreurs préfèrent ces endroits pour leur proximité à la piste et aux centres dédiés aux activités hivernales. Dans ces régions en hauteur skiables, la croissance des coûts d’acquisition des maisons ou appartements est disparate. Les hausses vont de 4,1 % (pour les logements pyrénéens) à 9,7 % pour les biens sis en Alpes du Nord. Les Alpes du Sud enregistrent une plus-value de 7 % sur son marché immobilier. Une liste émise par le site spécialisé Meilleurs Agents trie les stations skiables où les ventes immobilières sont les plus importantes. Ce classement cite Méribel, Megève, Chamonix, La Clusaz, et le Val d'Isère. Parmi ces sites en montagne, les régions tarentaises affichent des valeurs pouvant atteindre 23 000 euros par mètre carré. Pour accéder à ces biens immobiliers en montagne, dans le neuf ou dans l’ancien, les échelonnages de paiement sont autorisées. Selon le budget, l’investisseur peut estimer les montants par une simulation prêt immobilier. La relance des activités montagnardes après les crises sanitaires Empêchés par les réglementations du confinement et la fermeture des pistes de ski, les Français ont déserté les montagnes en 2020. Depuis la mi-février 2022, les activités monticoles ont redémarré et le nombre de réservations en ces lieux a commencé à s’accroître. Cependant, la reprise n’est pas identique pour toutes les régions. Les déplacements se font surtout vers les centres qui n’ont pas été très fréquentés avant l’avènement de la pandémie. Les Pyrénées et le Massif Central sont devenus des destinations phares. Ils englobent 8 % et 20 % des parts touristiques en 2021. Dans les montagnes des Alpes, les hébergements en location sont remplis seulement à 65 %. Ce qui vaut à une baisse de 10 % par rapport aux valeurs pré-épidémiques. Les stations du Jura et des Vosges connaissent la même tendance. Ces changements de préférence des touristes et vacanciers sont expliqués par une insuffisance des moyens. Les ménages français ne centrent plus les activités hivernales autour du ski, ils privilégient d’autres attractions (culturelles, gastronomiques…). En cette période de sortie des crises sanitaires, la plupart d’entre eux évitent certaines dépenses dont les coûts des remontées mécaniques.