Les statistiques obtenues pour l’année 2021 montrent un marché qui a repris son dynamisme et retrouvé la croissance. Le prix suit d’ailleurs une tendance à la hausse malgré la crise sanitaire. L’évolution semble toutefois différente selon la région. Les tarifs évoluent trois fois plus vite en province comparés à l’Île-de-France. Cet écart confirmerait l’attrait des acquéreurs pour les métropoles régionales. Les activités ont progressivement repris dans le secteur immobilier en 2021. Le bilan annuel serait plutôt positif bien qu’une légère baisse ait été relevée au quatrième trimestre. Les prix tendent à suivre ce dynamisme et auraient augmenté dans presque toutes les régions. Le rythme diffère cependant selon la localité. Les acquéreurs quittent les grands centres urbains pour s’orienter vers les provinces et les villes de petite taille. Ce choix fait que le tarif évolue moins rapidement dans la région francilienne. Des écarts existeraient également entre celui des maisons et des appartements. Pour la première fois, le mètre carré serait plus cher pour les logements individuels. Une croissance de 9 % en province Les données recueillies indiqueraient que le prix évolue plus rapidement dans les agglomérations comptant moins de 10 000 habitants. L’Île-de-France n’étant pas incluse. Avec les zones rurales, elles auraient observé une hausse de 9,3 % en un an au quatrième trimestre 2021. Cette progression serait de 7,8 % pour les agglomérations qui réunissent plus de 10 000 habitants. L’Auvergne-Rhône-Alpes serait la région qui a enregistré la plus forte augmentation en 2021 selon les chiffres disponibles. Le tarif au mètre carré aurait bondi de 8,6 % en un an, tous les biens confondus. La Provence-Alpes-Côte d’Azur arrive en deuxième position avec une croissance de 8,2 %. Les Hauts-de-France ferment ce top 3 avec un prix qui a bondi de 5,6 % en un an. Globalement, il aurait crû de 9 % sur un an dans les provinces françaises au quatrième trimestre 2021. Il évolue plus lentement en Île-de-France qui enregistre une hausse de 2,7 % pour la même période. Les répercussions sur le marché du prêt immobilier n’ont pas été renseignées. Ces écarts seraient aussi perceptibles entre les maisons individuelles (+9 %) et les appartements (+5 % environ). Le coût des logements collectifs augmente trois fois plus vite en Auvergne-Rhône-Alpes et à Lyon. Les deux régions observent respectivement une augmentation de 6,6 % et de 2,3 % en un an au quatrième trimestre 2021. Le tarif s’est en revanche intensifié de 8,5 % à Marseille, 8 % dans les Hauts-de-France et 6,7 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour la même période. Une tendance générale Du côté des maisons, la croissance la plus forte en un an est relevée en Auvergne-Rhône-Alpes (+10,4 %). Elle est suivie par la Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 9,6 %). Elle serait contenue dans les Hauts-de-France (+ 5,2 %). La différence entre logements collectifs et individuels serait aussi visible en interne en Île-de-France. Le prix des maisons aurait connu une hausse de 7 % en un an. Celui des appartements a progressé de 0,6 % seulement. Le tarif aurait même reculé de 1,6 % pour les logements collectifs à Paris et évolue différemment selon la localité. Il a augmenté de 3,8 % dans la Grande Couronne mais de 2,3 % dans la Petite Couronne. Cet écart est réduit pour les maisons : +7 % dans la Grande Couronne et +6,8 % pour la Petite Couronne. D’un point de vue général, le coût du mètre carré aurait crû de 7,1 % en France en 2021. Les ventes, elles, auraient atteint un niveau record avec 1,178 millions de transactions effectuées. Cette amélioration est prévue se poursuivre en 2022. L’Hexagone ne serait cependant pas le seul pays à avoir été impacté par l’évolution des prix immobiliers en 2021. La situation serait identique au Royaume-Uni (+16 %), aux États-Unis (+19 %) et en Espagne (+5 %). Cette dernière se distingue par ailleurs avec une progression de 35 % de ses ventes sur un an. Avec la pandémie, l’immobilier aurait été plus que jamais considéré comme une valeur refuge.