Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances, Monsieur le Gouverneur de la Banque de France, où êtes-vous ? Au moment où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français, vous n’êtes plus là ! Bercy et la Banque de France planent-ils au-dessus de la réalité ? On se pose cette question depuis quelques temps mais depuis la semaine dernière c’est malheureusement une certitude ! Chers lecteurs, les quelques lignes que vous venez de lire sont le résumé simplifié du combat que nous menons auprès des pouvoirs publics depuis plusieurs mois déjà, sur la question du taux d’usure. N’ayant toujours pas été entendus, on voulait s’adresser à vous pour vous expliquer le vrai problème. Le mot « usure » ne doit plus vous être inconnu. C’est un sujet qu’on aborde souvent ces derniers temps. Pas pour le plaisir, mais parce que la situation est de plus en plus catastrophique. Des taux d'usure trop bas Les nouveaux taux d’usure - c’est-à-dire les taux maximums, tout frais compris (on parle aussi de TAEG), auxquels les banques ont le droit de vous prêter de l’argent - qui s’appliqueront jusqu’au 30 septembre, viennent d’être publiés. Et ils sont beaucoup trop bas : 2,57%, contre 2,41% le trimestre dernier. Soit une petite hausse de 0,16 point, alors que les taux immobiliers moyens ont, eux, augmenté de 0,70 point sur la période. Résultat : l’accès au crédit immobilier de certains ménages va encore se dégrader dans les mois à venir. Pourquoi ? Parce que l’écart entre les taux pratiqués et l’usure va encore diminuer, laissant de moins en moins de marge pour les frais (la caution, l’assurance, etc.) qui doivent être intégrés au TAEG. Des dossiers refusés en conséquence Conséquence : les “moins bons” dossiers, ceux des emprunteurs un peu moins à l’aise financièrement, qui empruntent sur de longues périodes, mais aussi de ceux de plus de 40 ans, vont avoir du mal à passer. Ce phénomène d’éviction, annoncé depuis des mois, va devenir toujours plus concret. Que faire alors, en attendant que les pouvoirs publics se décident enfin à changer les règles du jeu ? Votre meilleure chance d’obtenir le feu vert d’une banque est de faire baisser le coût de votre assurance emprunteur. Et ça, c’est justement un des savoir-faire de Meilleurtaux. Cette bataille au quotidien pour faire gagner nos clients et augmenter leur pouvoir d’achat ne s’arrête pas là. On va continuer à se battre sur ce taux d’usure, on ne lâchera rien, vous pouvez compter sur nous !