Achat immobilier : dans quelles villes pouvez-vous négocier le plus le prix de vente ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 juillet 2022 .
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Publié le mardi 12 juillet 2022 10:02 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché de l’immobilier connait une période de ralentissement. Dans ce contexte, les acheteurs peuvent davantage négocier les prix. Découvrez grâce à Orpi ces villes où il est possible d’obtenir une ristourne importante.

Les acheteurs en passe de reprendre le pouvoir sur les vendeurs ? C’est ce qu’on pourrait croire en regardant le dernier baromètre du réseau Orpi, relayé par Capital. Au premier trimestre 2022, il a constaté une baisse moyenne de 17 % des compromis de ventes signés sur ses 1 300 agences. Or, le net ralentissement des ventes semble bien profiter aux acheteurs, qui bénéficient éventuellement de marges de négociation supplémentaires.

Depuis deux ans, les prix du marché immobilier sont en hausse sur la majeure partie de l’Hexagone. Ce premier semestre, selon le baromètre, ils ont encore pris 7% sur un an. Cependant, le pouvoir d'achat en berne des ménages et la hausse des taux d'intérêt immobiliers pourraient bien avoir « un réel impact sur la demande et sur le dynamisme du marché » estime Orpi.

Dans ce contexte, Orpi a effectué une étude sur ces villes où les acheteurs peuvent obtenir les plus gros rabais sur le prix de vente affiché.

Une marge de négociation de 7,5% à Montluçon

La ville sur la première marche du podium est Montluçon. La sous-préfecture du département de l'Allier permet ainsi aux futurs acquéreurs de bénéficier d’une confortable marge de négociation de 7,5%.

Juste derrière, on retrouve la ville de Pau (-6,2%) suivie de Nancy (-5,8%). En quatrième position se trouve Lille (- 5,2%) et Nice (-4,9%) se place juste après. À Nantes ainsi qu’à Strasbourg, la marge de négociation est identique (-4%). Pour les villes de taille moyenne telles que Poitiers, Tours, Valence, Le Mans, Grenoble, La Rochelle ou Antibes, il est possible d’obtenir une marge de négociation proche de 4%.

Le constat est différent pour Rennes, Limoges et Montpellier, où il semble pour le moment impossible d’obtenir une baisse du prix affiché. La négociation ne semble pas envisageable non plus pour Orléans, Angers, Toulon et Le Havre, où la part de négociation des acheteurs est à la marge selon Orpi.