Depuis la fin du premier confinement en 2020, la demande immobilière ne cesse d’augmenter. Elle est dopée par l’envie d’espace et de verdure des Français et la faiblesse des taux d’emprunt. Ce mouvement a entraîné un déséquilibre de l’offre et de la demande sur le marché des logements et une hausse constante des prix dans l’ancien. Si les grandes villes ont vu leur cote baisser temporairement, les professionnels du secteur observent un revirement progressif de la tendance : la demande afflue de nouveau et les prix s’envolent. Même à Paris où le marché a stagné depuis plusieurs mois, le prix du mètre carré a progressé de +0,3 % entre début août et début septembre, et s’élève actuellement à 10 451 euros. Le nombre de biens disponibles à la vente s’amenuise Selon les agences immobilières, le nombre de biens proposés à la vente chute depuis plusieurs mois, ce qui entraîne un ralentissement des activités immobilières. Les propriétaires qui envisagent de vendre ne publient leurs annonces qu’après avoir trouvé un nouveau logement. ImportantIl arrive souvent que les ventes se réalisent sans passer par le marché traditionnel (off market), et comme les vendeurs reçoivent plusieurs propositions de prix, les acquéreurs potentiels ne disposent qu’une petite marge de négociation (inférieur à 3 %). En principe, il faut un dossier de prêt solide pour convaincre le vendeur d’accepter son offre. Dans le cas d’un investissement locatif, il est conseillé de se faire accompagner par un expert dans la préparation du dossier et la recherche de financement pour son projet. La hausse des prix gagne l’ensemble du territoire L’envolée des prix concerne aussi bien les grandes métropoles que les villes moyennes. Entre janvier et septembre 2021, les prix ont bondi en moyenne de +2,7 % dans les 10 plus grandes villes françaises. En zone rurale, la hausse est plus marquée, soit +5,7 % au cours de la même période. Ainsi, les prix se sont envolés au Pays Basque, en Bretagne et dans la partie sud du pays, mais aussi dans certaines grandes villes comme Nantes, Strasbourg et Montpellier. Selon les agences immobilières, même les communes qui n’attiraient pas trop les acheteurs auparavant ont vu leur cote grimper ces derniers temps. Dans cette liste figurent entre autres, Angers, Limoges, Vienne, Brest, Tours, et Le Mans.