Le marché immobilier breton affiche une bonne santé. Selon le dernier rapport trimestriel publié par les notaires de Bretagne le 30 juin 2021, la progression du nombre de ventes était de +7,5 % sur un an, soit 118 324 transactions (tous types de biens confondus). Mais qui sont les acheteurs de biens immobiliers dans cette région ? Un afflux d’acquéreurs extérieurs à la Bretagne Depuis la crise sanitaire, la Bretagne profite d’un regain d’attractivité. Cela se traduit par l’affluence d’acheteurs provenant de la région parisienne et du reste de la France. Selon Me Vincent Lemée, délégué à la communication du conseil régional des notaires de la cour d’appel de Rennes, Le quart des acquéreurs immobiliers n’habitent pas dans le département. 1 % d’entre eux sont des étrangers. 6 % sont originaires de la même région. 8 % sont issus de l’Ile-de-France et 10 % proviennent du reste du pays. Vincent Lemée Si le nombre de Franciliens dans les villes rennaises et nantaises a augmenté de +2 % depuis 10 ans, ils n’ont pas vraiment contribué au dynamisme de ces marchés. En revanche, ils ont dopé celui du littoral. Dans le baromètre du mois de juin 2021, le président du Conseil régional des notaires de Bretagne avait souligné que De nombreux Franciliens se sont rués dans les bassins ruraux à la fin du confinement avec une hausse de +4 % en un an. Quant au notaire Vincent Lemée, il a constaté un afflux des acheteurs venant du « sud de la France » ces deux dernières années. Important L’attrait grandissant pour le littoral se confirme puisque la moitié des transactions immobilières concernent des acheteurs extérieurs à la Bretagne. Les acheteurs ont une moyenne d’âge de 43 ans Selon les données des notaires bretons, les professions intermédiaires représentent la majorité des acquéreurs de biens immobiliers dans la région (28 %). Elles sont suivies par les cadres (22 %) et les salariés (15 %). Tous types de biens confondus, les acheteurs ont un âge moyen de 43 ans. Dans les détails, ceux âgés entre 30 et 39 ans restent majoritaires (26 %). Par ailleurs, les notaires ont remarqué un retour en force des primo-accédants sur le marché immobilier breton. Ceux-ci sont encouragés par la faiblesse des taux de prêt immobilier et l’allongement des durées d’emprunt.