Bien que le marché des logements reste dynamique dans plusieurs grandes villes françaises, les professionnels du secteur observent une baisse de la pression immobilière dans ces zones. En revanche, les localités périurbaines et les campagnes confirment leur attractivité. En effet, les tarifs immobiliers dans les zones rurales ont enregistré une hausse de +7,4 % sur les trois premiers trimestres de cette année. La progression n’est que de +3,2 % dans les grandes agglomérations. Dans la capitale, les prix ont même reculé de -0,3 % entre janvier et novembre 2021 (source Meilleursagents). Ce phénomène entraîne également une flambée des prix des maisons, les biens les plus convoités actuellement, lesquels affichent une augmentation de +6,2 % en un an. Ceux des appartements n’ont pourtant rebondi que de +3,3 %. La faiblesse des taux compense l’envolée des prix La flambée des prix ne semble pas casser le dynamisme du marché immobilier selon le constat des notaires. Ces professionnels ont précisé que cette envolée a été compensée par la faiblesse des taux de crédit. Important Toutefois, l’ITI est en baisse dans la plupart des grandes villes, ce qui signifie un rééquilibrage du rapport de force entre les vendeurs et les acheteurs, et de ce fait, un allongement des délais de vente (aux environs de 64 jours). À titre de rappel : outre le prix d’achat du bien, les futurs acquéreurs doivent prévoir les frais de notaire. Dans l’ancien, ces frais représentent environ 8 % de la valeur du bien et recouvrent la taxe de publicité foncière, dont le montant varie en fonction de l’ancienneté du logement et selon le département, les frais et débours (frais de dossier), et les émoluments du notaire. Les prix n’ont augmenté que de +3,2 % en moyenne dans 10 grandes villes Si les prix des logements en zones périurbaines et rurales suivent une forte courbe croissante depuis le début de cette année, ceux dans les grandes métropoles semblent stagner. Les professionnels du secteur constatent tout de même une évolution assez contrastée des prix pratiqués dans les grandes villes. Ainsi, au 1er novembre 2021, ils ont reculé par rapport au mois précédent à : Paris (-0,4 %) ; Strasbourg (-0,8 %) ; Nantes (-0,5 %) ; Lille et Bordeaux (-0,3 %). Par ailleurs, Marseille, Toulouse, Nice et Rennes ont vu les prix grimper légèrement (respectivement de +0,8 %, +0,6 %, +0,3 % et +0,1 %). Aucune fluctuation n’a été observée pour Montpellier et Lyon.