Sous l’effet de la crise sanitaire, le marché immobilier plie, mais ne rompt pas. Cette résilience est particulièrement tangible du côté de la Gironde qui, malgré un recul du volume des ventes entre fin 2019 et fin 2020, semble toujours attirer les aspirants à la propriété. Une tendance qui aura bien sûr un impact sur le prix. Tous les types de biens sont concernés D’après l’analyse des observateurs, le marché immobilier en Gironde se portera bien cette année, et ce, malgré la crise sanitaire qui n’a pas encore livré son épilogue. La santé du marché est illustrée par la hausse continuelle des prix et la région semble bien se diriger vers ce scénario. Cette croissance est, notamment, favorisée par une demande qui reste forte, par l’assouplissement des conditions d’octroi de prêt immobilier ainsi que par le maintien des taux à un niveau relativement bas. À Bordeaux, les prix demeurent relativement stables, bien qu’ils soient un peu trop élevés pour les aspirants à la propriété. Et lorsqu’un bien est fortement convoité, son prix grimpe inexorablement. Les candidats à l’achat s’orientent alors bien plus volontiers vers les localités environnantes. La flambée des prix concerne tous les types de biens, mais l’augmentation la plus importante est à constater du côté de l’ancien. Le confinement a considérablement fait monter la cote des maisons individuelles auprès des aspirants à la propriété ; ce qui explique en partie la hausse de +8,8 % sur les prix des maisons anciennes. Les appartements présentent une croissance un peu moins prononcée, à savoir +4,5 %, soit 10 points de base de moins que la progression observée sur les logements neufs de cette catégorie. Mérignac, Cenon… Les villes aux alentours de Bordeaux en plein essor Depuis la fin du premier confinement, la tendance a été la désertion des grandes métropoles pour partir en quête de plus d’espaces. ImportantSi Bordeaux est boudée par les potentiels acquéreurs, les villes telles que Mérignac ou Cenon font aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. La première a ainsi vu le prix du mètre carré bondir de +10 % et la deuxième de +12 %. Mais elles ne sont pas les seules zones prises d’assaut par les acheteurs. Nombreux sont ceux qui ont axé leurs recherches vers le bassin d’Arcachon, le Médoc et le grand Libournais.