Le desserrement des conditions d’octroi de crédit par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) en décembre 2020 n’a pas apporté de changements majeurs dans la politique appliquée par les banques dans le traitement des dossiers. Afin de limiter les risques, ces dernières ont posé comme critère principal dans l’attribution de crédit la présentation d’apport conséquent, en particulier pour les primo-accédants. Outre cela, le secteur dans lequel l’emprunteur travaille est également pris en compte : même si celui-ci détient un contrat CDI et dispose de revenus confortables, si son secteur d’activité est durement touché par la crise (transport aérien, tourisme, hôtellerie, restauration, etc.), les banques se montrent sceptiques sur sa capacité de remboursement. Les banques réticentes à accorder des prêts à certains profils d’emprunteur Important Ainsi, pour espérer obtenir un accord pour son dossier, un candidat à l’accession à la propriété doit présenter un apport conséquent. Le montant de l’apport personnel doit en effet dépasser le 10 % pour que les banques acceptent d’octroyer un financement à un emprunteur. Parfois, il est même nécessaire de fournir jusqu’à 20 % du coût total du projet d’acquisition, en particulier pour les profils travaillant dans les secteurs jugés à risque par les organismes financiers. Afin d’optimiser ses chances de trouver un prêt immobilier aux meilleures conditions, l’accompagnement d’un courtier est conseillé. En tant qu’expert, nous pouvons négocier avec différents établissements et faciliter l’accès de nos clients à l’offre la plus pertinente. L’assurance de prêt sera intégrée dans le calcul du taux d’effort Les critères d’octroi des crédits immobiliers deviendront encore plus restrictifs à partir du deuxième semestre 2021, car les nouvelles recommandations du HCSF ont imposé l’intégration de l’assurance de prêt dans le calcul du taux de l’effort. Il s’agit d’une nouvelle peu encourageante pour les ménages qui ont besoin d’emprunter une somme importante pour financer leur projet. À titre de rappel, le taux d’effort maximal est rehaussé à 35 % et la part des dossiers pouvant bénéficier de traitements exceptionnels passe à 20 %. Les banques peuvent alors déroger aux règles pour 30 % des dossiers de primo-accédants, et pour 80 % des dossiers d’acquisition de résidence principale. La durée maximale de remboursement demeure inchangée (25 ans) pour l’achat dans l’ancien.