Selon la direction générale des finances publiques (DGFIP), l’impôt sur la fortune immobilière a rapporté environ 1,6 milliard d’euros aux caisses de l’État en 2020, soit une hausse de +4,4 % par rapport à 2019. Les 143 337 contribuables qui se sont acquittés de cet impôt sur le patrimoine sont répartis entre la région parisienne, l’ouest du pays, la côte atlantique et le littoral méditerranéen. Une forte concentration en Ile-de-France Les ménages assujettis à l’IFI se trouvent généralement en Ile-de-France et dans les grandes villes, dont Paris. La capitale concentre à elle seule près de 38 000 foyers, soit le quart des concernés. Elle devance les Hauts-de-Seine (13 000 foyers), et les Yvelines (6 500). De façon générale, la majorité des imposés à l’IFI résident sur les côtes atlantique et méditerranéenne. Les foyers situés dans les départements de « la France périphérique » sont moins concernés par l’IFI. Il s’agit notamment de la Meuse, la Haute-Marne, la Haute-Saône, les Ardennes ou encore de l’Ariège. Les ménages des départements d’outre-mer n’y sont pas assujettis à part ceux qui sont implantés à la Réunion. À noter : pour ceux qui souhaitent acquérir un autre bien immobilier, il est conseillé de solliciter l’aide d’un courtier immobilier. Ce dernier constitue un précieux allié dans la recherche de financement. Il propose un accompagnement expert à travers les différentes démarches, allant de la constitution du dossier de prêt à la négociation avec le conseiller bancaire. Des contribuables constitués en majorité de sexagénaires Important La moyenne d’âge des contribuables à l’IFI est de 69 ans, contre 52 ans pour les redevables de l’impôt sur le revenu. Sur les 143 337 foyers assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière, près de 65 000, soient 45 %, possèdent un patrimoine immobilier taxable entre 1,3 et 1,8 million d’euros, selon la note publiée par la DGFIP le lundi 12 juillet dernier. 2 % d’entre eux disposent de plus de 75 millions d’euros de patrimoine immobilier, et 0,4 % détiennent plus de 15 millions d’euros d’actifs. La part des revenus fonciers des ménages IFI (2,9 %) est plus importante que celle des ménages imposés à l’IR (2 %). À titre de rappel, la loi de finances 2018 a supprimé l’impôt sur la fortune (ISF) et a instauré à la place l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Ce dernier prend en compte uniquement le patrimoine immobilier et concerne les foyers détenant des biens immobiliers d’une valeur nette supérieure à 1,3 million d’euros.